EQUIPE NATIONALE L'empreinte de Vahid

En un seul match, le sélectionneur des Verts a gagné non seulement l'estime des fans mais aussi celui des spécialistes de la balle ronde.
Les Verts vont-ils enfin voir le bout du tunnel? En tout cas, la marche à suivre prônée par le coach de l'Equipe nationale algérienne, le Franco-Bosnien, Vahid Halilhodzic est bien louée par les joueurs et les techniciens. Ce qui laisse les fans des Verts bien optimistes quant à l'avenir de cette sélection nationale pour les prochaines échéances avec le même coach à savoir les qualifications à la Coupe d'Afrique des nations 2013 et à la Coupe du Monde 2014 au Brésil. Pour l'avant-centre des Verts, Rafik Djebbour: «Il n'y a pas photo entre les dispositifs tactiques des prédécesseurs de Vahid et celui-ci. Je peux vous assurer qu'il a inculqué aux joueurs cette mentalité d'aller de l'avant que ce soit le défenseur, le milieu de terrain ou l'attaquant. Ceci pour vous dire que le visage de l'Equipe nationale va changer en positif.» De son côté et bien qu'il soit sous le coup d'une «sanction disciplinaire», Ryad Boudebouz estime après la victoire contre la République centrafricaine que le jeu porté vers l'offensive de l'Equipe nationale était vraiment remarquable. «Il est clair que la touche tactique du coach est évidente et assez nette dans le jeu de l'Algérie», a-t-il ajouté. Hocine Metref, quant à lui pense que la progression de l'Equipe nationale est très significative. «Il y a un meilleur esprit offensif dans le jeu de la sélection. La preuve, le public a beaucoup apprécié les actions offensives bien construites à partir de notre moitié de terrain», explique le joueur de la JSK. Le défenseur et capitaine des Verts contre la République centrafricaine, Madjid Bougherra, fait remarquer que l'équipe a énormément travaillé avec le coach et que tout le monde était motivé et concentré sur le travail. «C'est la première fois que j'ai senti que nous avons travaillé au vrai sens du terme en Equipe nationale», affirme le «Magique». «L'équipe a énormément progressé tactiquement et je pense que nous avons montré le vrai visage de l'Algérie», a-t-il poursuivi. Côté techniciens, Rachid Bouarrata, l'ex-entraîneur -adjoint de cette même sélection nationale «A» affirme que «la préparation de l'équipe est bonne et le retour de la confiance chez les joueurs vient d'être assuré par le coach Vahid».
Lakhdar Belloumi, qui vient juste d'être promu entraîneur adjoint de Ali Fergani pour la sélection nationale «A'», avoue que «Halilhodzic a comptabilisé plusieurs points. Il a permis aux joueurs d'avoir cette volonté de changement et l'esprit de la compétition. Il a réussi à stimuler les joueurs pour assurer une bonne ligne offensive. Et, bien sûr, il a gagné les trois points du match», assure un Belloumi très optimiste. «Il faudrait maintenant voir l'évolution de l'équipe dans son ensemble, c'est-à-dire sur le plan collectif et non individuel. Et là, il faut reconnaître qu'avec Vahid elle est sur la bonne voie», ajoute-t-il. L'ancien coach des Verts, Rachid Cheradi va encore plus loin en attestant qu' «avec Halilhodzic, l'équipe a complètement changé de visage. La preuve, il n'y a qu'à voir la production du milieu du terrain et de la ligne d'attaque pour s'en convaincre. Il était temps de voir de nouvelles têtes. C'est donc de bon augure».
Le coach Abdelkrim Latrèche annonce de son côté que Halilhodzic a semé la culture de l'offensive. «Il y a bien longtemps que nous n'avons pas vu notre sélection nationale jouer de cette manière sur le plan offensif. Et c'est une note bien positive», confie Latrèche.
Ce dernier soutient également le sélectionneur national quant à son choix d'écarter Ziani. «Ziani n'est plus ce qu'il était et ce, depuis une année», lâche t-il sèchement. Quant à Henkouche, il met en garde Halilhodzic sur la tâche à la quelle il doit faire face. «Le chantier qui attend Halilhodzic est très vaste. L'essentiel c'est qu'il y a eu cette victoire. Ce qui constitue un très bon stimulant psychologique. En tous les cas, le choix des joueurs a été bon de la part de Halilhodzic», conclut Henkouche.