Algérie

Equipe nationale-En cas de défaillance de Vahid Halilhodzic: La FAF prend ses devants



La FAF semble tirer les leçons du passé et prépare d'ores et déjà la succession du nouveau sélectionneur de l'équipe nationale, Vahid Halilhodzic. Une clause du contrat liant les deux parties stipule que Halilhodzic pourrait quitter l'équipe à la fin de chaque saison. Autrement dit, s'il reçoit une offre intéressante d'une sélection ou d'un club, il renégocierait son contrat (de trois ans) avec la FAF ou quitterait carrément l'équipe d'Algérie. La FAF compte ainsi prendre ses dispositions et entend engager un premier adjoint de Halilhodzic d'une grande carrure, capable de prendre le relais en cas de défection. A la FAF, on avance le nom de Meziane Ighil, l'actuel entraîneur de l'ASO Chlef. Pour son retour dans le football, Ighil aura frappé fort en offrant à l'ASO son premier titre de champion cette saison. Un parcours qui plaide en sa faveur, ce qui explique l'intérêt que porte la FAF à ce technicien. Lors de son dernier passage en équipe nationale, Ighil a été adjoint du Roumain Marcel Piguléa, avant de prendre le relais pour devenir l'entraîneur en chef de l'équipe nationale. Il a entraîné l'équipe nationale à deux reprises, dans les années 1990. Ighil est connu pour sa discipline, mais aussi pour sa préférence pour les joueurs locaux. Il avait toujours refusé de faire le guet pour attendre l'arrivée des joueurs professionnels. En 2001, il a été également candidat à la présidence de la FAF avant de se voir contraint de retirer sa candidature au profit de Mohamed Raouraoua. C'est dire qu'il n'entretient pas des relations privilégiées avec l'actuel président de la FAF. L'autre adjoint auquel le président de la FAF a pensé, c'est Djamel Menad. Ce dernier est également connu pour sa discipline d'autant plus qu'il avait eu le privilège de travailler aux côtés du technicien allemand Peter Schnittger.

Quant à Nouredine Kourichi, il devrait être deuxième adjoint de Halilhodzic. En tenant à engager un adjoint qui a le profil d'un entraîneur national, Raouraoua semble garder un mauvais souvenir de son premier mandat à la FAF. A l'époque, la FAF avait engagé le Belge Georges Leekens qui avait décidé de partir, à la surprise générale, quelques mois après sa désignation. Il avait invoqué des problèmes d'ordre familial. Dans la précipitation, la FAF était contrainte de faire appel à un autre Belge, Robert Waseige dont le passage en équipe nationale a été calamiteux. Il avait fallu le retour salvateur de Rabah Saâdane pour sauver l'équipe qui s'est réveillée lors de la CAN-2004.




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