L'événement pour les Verts cette année a été la nomination «surprise» et dans l'urgence de l'ancien international Djamel Belmadi à la tête de la sélection.Une nomination officialisée en express début août, deux mois après le limogeage de son prédécesseur, Rabah Madjer, qui avait, pour rappel, succédé moins d'une année plus tôt à l'Espagnol Lucas Alcaraz, limogé par la FAF en octobre 2017.
Le 2 août 2018, Belmadi prend les destinées des Verts en main, après une série de «castings ratés» du nouveau bureau de la FAF, sous la conduite de Kheireddine Zetchi. La stabilité des dernières années à la tête de l'EN a pris un sacré coup sous l'ère Zetchi, qui bat un record en la matière, avec la nomination de trois sélectionneurs en l'espace de 16 mois.
Même le choix porté sur Belmadi a été fait dans l'urgence. La FAF avait assuré, après le limogeage de Madjer, que son successeur sera un «grand entraîneur, expérimenté et mondialiste» de surcroît. Tardant à le nommer, alors que les Verts s'apprêtaient à renouer avec les éliminatoires de la CAN-2019 au mois de septembre, le premier responsable de la Fédération expliquera ce retard par le déroulement du Mondial russe, où les techniciens «ciblés» exerçaient avec leurs sélections.
Mais là encore, et malgré les pourparlers engagés, avec notamment le Français Hervé Renard (Maroc) et le Portugais Carlos Queiroz (Iran), qui étaient pourtant si proches des Verts, buteront à l'ultime étape des négociations. Pris au dépourvu et pressé par le temps, Zetchi actionnera le plan de secours. Il se déplacera en urgence à Paris pour y rencontrer Belmadi. 24 heures plus tard, l'ex et très jeune (42 ans) entraîneur de Duhail (Qatar) se voit propulsé à la tête des Verts.
Loin d'être ce coach «expérimenté» que la FAF ciblait, en se référant aux critères que Zetchi et son équipe avaient établis pour désigner le successeur de Rabah Madjer, dont la faiblesse était justement ce manque d'expérience dans le métier d'entraîneur, l'un des plus jeunes sélectionneurs de l'EN d'Algérie semble bien compenser cette «tare» par sa hargne, son caractère et surtout son tempérament de battant et de gagneur.
Des qualités qui ont porté leurs fruits jusqu'ici, avec un bilan assez reluisant en trois mois d'exercice effectif : deux succès, dont un large en déplacement (Togo ? Algérie 1-4), un nul et une défaite en déplacement, pour une qualification haut la main à la CAN-2019, dont il ne cache pas son ambition de remporter le trophée.
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Posté Le : 29/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tarik Ait Sellamet
Source : www.elwatan.com