Algérie

Équipe nationale : Belfodil fait tomber les masques


Le joueur français d'origine algérienne, Ishak Belfodil, convoité par l'Algérie pour porter le maillot vert a fait son choix en faveur du bleu, celui de la France avec qui il prend part à l'Euro des 17 ans à Leipzig en Allemagne. Dans un entretien accordé à l'envoyé spécial de France-football, le joueur de l'Olympique lyonnais a tiré deux flèches vers l'Algérie « le pays de mes parents », dixit le jeune footballeur que Hakim Medane et Athmane Ibrir, le staff des U-17 algériens, auraient aimé compter dans l'effectif qui a participé à la dernière CAN de la catégorie que l'Algérie a abritée en mars dernier.A une question sur son choix (en faveur de la France), Ishak Belfodil répond : « En fait, l'Algérie, le pays de mes parents, m'avait envoyé une convocation dans mon club (Lyon). Mais j'avais déjà fait ma demande pour obtenir les papiers français ». Le journaliste de la bible du football lui demande : « Le choix entre l'Algérie et la France était-il compliqué ' » La réponse de l'intéressé est cinglante, franche et directe : « Non parce que quand j'avais 14 ans, j'avais demandé à mon père, qui connaissait des gens en Algérie, de leur dire de venir me voir jouer. Mais j'étais à l'AC Boulogne-Billancourt, un petit club, et ils ne sont jamais venus. Ensuite, quand je suis arrivé à Lyon, ils se sont intéressés à moi comme par hasard. Mais c'était trop tard ! » .Le jeune joueur rajoute une couche et lance une pique empoisonnée en direction de la presse sportive algérienne. Voici l'extrait du passage réservé à cette dernière : « En plus, il y a eu plein de trucs bizarres là-bas (en Algérie, ndlr), il y a eu des faux entretiens avec moi, et tout... Avec ma famille, ça ne nous a pas du tout plu ! ». Belfodil n'est pas le premier à faire état de cette lamentable dérive qui consiste à publier des interviews et déclarations bidons de joueurs et d'entraîneurs au nom de la sacro-sainte course au scoop. Cette inommable pratique est un exercice dans lequel excellent certains... sans remords aucun. Ishak Belfodil n'est que la énième victime de cette verrue dans le visage de la presse sportive algérienne.
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