La sélection nationale de football, au summum depuis quelques années malgré un palmarès peu étoffé en restant toujours sans titre, a connu un véritable déclin au cours de cette année 2016, notamment au second semestre, au point de compromettre sérieusement ses chances d'enchaîner une troisième participation de suite à un Mondial, en l'occurrence la prochaine édition qu'abritera la Russie à l'été 2018.Qualifiés sans difficulté à la prochaine CAN-2017 prévue au Gabon au début de l'année, en sortant en tête d'un groupe «facile», les Verts n'ont pas réussi à s'imposer dans la course au Mondial, ratant leurs deux premières sorties officielles dans les éliminatoires, en se faisant imposer le nul à Blida face au Cameroun (1-1) en septembre dernier, avant de chuter lourdement à Uyo face au Nigeria (3-1). Deux revers et une qualification quasi compromise pour les Verts au Mondial, dans le groupe de la mort.Un revers, et surtout une confirmation que les Verts, malgré leur sursaut de ces dernières années, n'ont toujours pas su s'affirmer en Afrique face aux grands du continent, en l'occurrence le Cameroun et le Nigeria, bien que ces deux sélections connaissent un certain déclin ces derniers temps. Preuve en est l'absence du Nigeria à la prochaine édition de la CAN. Une année difficile pour les Verts et surtout un déclin qui inquiète pour une sélection qu'on annonçait dominatrice.L'instabilité à la tête du staff technique des Verts, qui a connu une succession de trois sélectionneurs en six mois, traduit et explique à la fois ce déclin de notre EN qui n'est plus ce foudre de guerre que les autres sélections du continent noir craignent. La démission du Français Christian Gourcuff pour des raisons qui restent toujours floues, le casting raté avec le Serbe Milovan Rajevac, «limogé» au bout de deux rencontres, et le Belge Georges Leekens appelé à la rescousse en urgence sont un enchaînement de déboires qu'a vécus la sélection nationale, qui n'en finit pas de perdre son aura.Dans tous les cas, après un semblant de domination sur le continent africain durant six ans (2009-2015), il semblerait que c'est la fin d'un cycle pour l'Algérie, à moins que ce ne soit qu'un «passage à vide». La balle est dans le camp de nos capés pour prouver le contraire. Et quoi de mieux qu'une CAN prévue dans un peu plus de deux semaines, pour nous édifier '
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Posté Le : 24/12/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Tarek Aït Sellamet
Source : www.elwatan.com