Algérie

Équipe du FLN : Mohamed Allam est mort à l'âge de 84 ans



L'ancien coordinateur de la glorieuse équipe du Front de libération nationale de football, Mohamed Allam, est mort mardi à l'âge de 84 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. Le regretté Allam, qui a vu le jour le 24 avril 1926 dans la Basse-Casbah (Alger), était un militant actif du Parti du peuple algérien (PPA), mais aussi le « politique » de la mythique équipe de football du FLN (1958-1962). Avec Mohamed Boumezrag, Mohamed Allam était la cheville ouvrière de cette équipe de football : toujours attentif aux besoins des joueurs, toujours là pour organiser les matchs, pour défendre le combat sur les terrains de football la cause de l'Algérie combattante.Le regretté avait fait partie des scouts musulmans, dans le groupe El Falah à Sidi Abderrahmane, puis a intégré les rangs du PPA. Très vite, ses activités politiques le font remarquer par les services de renseignement français. Il est, dès lors, activement recherché. Cela se passait en 1948, à Alger. Il s'enfuit ensuite vers la Tunisie, avec l'aide d'Henry Alleg.A Tunis, Allam avait porté les couleurs de la prestigieuse équipe de l'Espérance de Tunis (EST), mais sa carrière de footballeur s'arrête avec une méchante blessure à la rotule. Sa vie politique continue avec la mise en place de l'équipe de football du FLN au sein de laquelle il assumera la charge de coordinateur. Le regretté Allam précisait, en 2008 à l'APS qui lui avait rendu visite chez lui, sa véritable mission au sein de cette équipe du FLN. Il avait répondu en ces termes : « Je demeure fier du rôle pionnier que m'a confié le FLN à l'époque et je ressens une fierté encore plus grande quand je constate l'attachement de la génération d'aujourd'hui à son histoire et à ses héros. » « Comme vous le voyez, ma santé s'est considérablement dégradée, mais je rends grâce à Dieu, que son nom soit sanctifié, car ma mémoire ne m'a pas trahi, ce qui m'offre l'opportunité de restituer les péripéties de notre glorieuse épopée aux générations montantes », avait-il confié.


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