Sur initiative de
la section syndicale UGTA de l'EPSP d'Es-Seddikia, une assemblée générale a
regroupé, le 23 février dernier, l'ensemble des corps activant au niveau de cet
établissement qui gère une vingtaine de structures. L'AG avait été suivie d'un
sit-in organisé deux jours après devant la direction de la santé. Selon le
premier responsable syndical, cette AG était consacrée notamment à la question
des avancements, à savoir la promotion dans la carrière, un registre où, selon
notre source, la wilaya d'Oran demeure à la traîne par rapport à d'autres qui
ont pris en charge d'une manière effective ce volet. En plus, il a été question
de débattre de la questions des carences observées à l'issue de la nouvelle
carte sanitaire, qui a remplacé les ex-secteurs sanitaires par les EPSP, et ce
dans l'objectif d'améliorer, d'une part, la gestion et, de l'autre, la qualité
des prestations au profit des malades. Et de s'interroger sur la situation
bloquée de plusieurs agents depuis 2004, alors que leur cas pouvait être
régularisé par la tutelle avant d'être avalisé par la fonction publique. Or,
fera remarquer notre interlocuteur, même les directeurs des EPSP en poste
depuis 2007 et qui doivent être ceux qui gèrent ce volet, ne sont pas encore
confirmés dans leurs fonctions.
Il a soulevé également la situation fort
ambiguë de certains médecins spécialistes qui activent au niveau de l'EPSP mais
qui restent dépendants administrativement de l'EHS d'Es-Seddikia, spécialisée
dans la gynécologie et la pédiatrie. Et pour cet aspect précis, le syndicaliste
dira ironiquement : «Comment se fait il qu'un chirurgien-dentiste fait partie
de cet établissement» ? Devant cette situation, plusieurs correspondances ont
été adressées à la DSP afin de prendre les mesures idoines, alors que, jusqu'à
présent, aucune suite favorable n'a été donnée, nous a encore confié le
syndicaliste et la dernière en date remonte au 9 février dernier et a été
signée par une quinzaine de praticiens spécialistes. Ils précisent dans ce
document que cette gestion bicéphale engendre des problèmes relatifs à
l'avancement retardé, avec en plus le refus d'accepter par la tutelle
administrative des fiches de notation, le retard également du paiement des
avancements, leur absence des congrès scientifiques en raison de leur double
appartenance et, enfin le gel de toute promotion aux postes supérieurs.
Afin de débloquer la situation, une réunion a
eu lieu le 28 février dernier entre la direction de la santé et les
représentants des différents corps, qui s'est soldée par la signature d'un
procès-verbal. Ainsi et par rapport à l'avancement dans les carrières, les
représentants des personnels ont été informés qu'une liste de 370 agents, tous
corps confondus, a été adressée à l'inspection régionale de la fonction
publique pour l'inclure dans le plan de gestion de l'année en cours, avec comme
précision que cette dernière demeure souveraine. En attendant la satisfaction
de ces doléances, le personnel de l'EPSP compte maintenir sa pression en
organisant le mardi prochain un rassemblement devant la DSP d'Oran.
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Posté Le : 04/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com