Algérie

Epreuve de bac option électronique et électromécanique



Encore une «bévue» Encore une fois, l’épreuve du baccalauréat continue de faire parler d’elle à Oran. Après l’erreur constatée dans la deuxième question de l’exercice numéro deux de l’épreuve de maths (option sciences de la nature), c’est au tour du dessin industriel (série électronique et électrotechnique) que dissertaient hier certains enseignants du lycée ex-les Palmiers d’Oran et parents d’élèves.   La composition du des- sin industriel à l’examen du baccalauréat attire de nouveau l’attention de certains enseignants du secondaire qui soutiennent que certaines «questions méritent d’être supprimées afin d’éviter que les élèves ne soient pénalisés». A défaut, disent ils, le candidat doit bénéficier de l’intégralité des points concernant ces questions. Ces enseignants qui s’interrogent sur les conséquences que peut avoir cette «bévue» sur les notes des candidats, expliquent qu’il y’a des questions pas toujours faciles auxquelles les candidats doivent répondre. Selon un professeur du lycée Mohamed Hirèche d’Oran (ex-les Palmiers), qui explique ainsi agir dans l’intérêt des candidats au baccalauréat, série «électronique et électrotechnique», le sujet de dessin industriel comporte certaines «erreurs». Il soutient que dans l’énoncé, «la vitesse de rotation maximale est de 3.000 tours/minutes», pourtant, dit-il, «on demande aux élèves de savoir la vitesse du moteur ou de l’arbre numéro deux de l’embrayage». Et d’ajouter: «le couple dynamique et embrayage est de 25 Newton/mètre. On leur demande de voir le fonctionnement du lubrifiant». Autres questions inhérentes à l’analyse technologique. Aussi, concerne t-elle l’étude de l’embrayage telle qu’elle est formulée dans la question 1.2. «Ainsi, on demande aux élèves de calculer la force normale de l’embrayage. Faut-il, la calculer à partir du couple dynamique de l’embrayage, ce dernier est calculé à partir du diamètre moyen des disques d’embrayage. Ce qui est d’ailleurs, dit-il, inconnu dans l’énoncé. Mieux, on leur demande de le calculer en fonction du coefficient de frottement (inconnu), lequel doit être divisé par deux ou par 3. Le candidat doit t-il diviser par 2 ou par 3, alors qu’il peut être calculé à partir du nombre de surface de contact qui est égal à 10? Concernant la question 1.3, relative à la puissance motrice, cet enseignant soutient qu’il est impossible au candidat de répondre ou plutôt de connaître la vitesse du rendement. Espérons que les élèves ne soient pas pénalisés si cette «erreur» s’avère fondée, du moins pour l’heure!


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