Algérie

EPE Chemiserie du centre de Larbâa Nath Irathen (Tizi Ouzou)



EPE Chemiserie du centre de Larbâa Nath Irathen (Tizi Ouzou)
Des syndicalistes de la section syndicale UGTA, qui travaillent à l'EPE Chemiserie du Centre de Larbâa Nath Irathen, viennent d'être suspendues par le directeur de l'entreprise. "Une suspension abusive et arbitraire", selon l'union de wilaya UGTA, qui a rendu publique une déclaration en condamnant "avec la plus grande fermeté l'attitude man?uvrière, outrageuse et diffamatoire du directeur général pour abus de pouvoir et obstruction au libre exercice du droit syndical". "Les structures syndicales regrettent aussi l'innovation du DG en matière de communication avec le partenaire social par auxiliaires de justice interposés et non mandatés par le tribunal et la suspension des membres de la section syndicale candidats aux comités de participation", dénoncent l'UGTA, tout en exigeant la réintégration immédiate et sans condition des employées suspendues et la cessation des poursuites judiciaires. Selon les employées suspendues, "tout a commencé lorsqu'une plateforme de revendications a été adressée au directeur de l'entreprise". Ces employées ont été, selon leurs propres dires, "contraintes de travailler même le week-end sous menace de fermer l'usine", tout en demandant "la régularisation de l'IEP avec effet rétroactif, la titularisation de tous les employés dépassant les trois années d'activité, l'établissement des décisions au profit des employés déjà titularisés et l'annulation des postes fictifs inexistants dans l'organigramme du groupe". D'autres points sont évoqués dans la même plateforme de revendications, notamment "la régularisation des week-ends travaillés depuis 2003, jusqu'à la période où le week-end a subi une modification et la régularisation concernant le prélèvement sur salaire de deux jours de congé payé". Contacté pas nos soins, le directeur général de l'entreprise, Kaci Saïd, a démenti catégoriquement les accusations portées contre lui. "Les travailleurs ont été suspendus pour entrave à la liberté du travail. Ils se sont réunis sans autorisation, ce que je considère comme une violation des lieux." Concernant le travail des employés durant les week-ends, notre interlocuteur a affirmé qu'ils n'ont jamais été obligés à travailler durant les week-ends. "Il s'agit d'un engagement personnel des employés, un bénévolat, et ce, dans un souci de sauvegarde de l'entreprise face à une concurrence déloyale", tout en précisant qu'"en trois mois, pas moins de 120 employés ont été permanisés et au jour d'aujourd'hui, l'entreprise fonctionne normalement", conclut le directeur.K TNomAdresse email




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