Epatés par les sites d’El-Bahia

40 touristes étrangers à OranLa direction du Tourisme, de concert avec la direction des Transports, a organisé récemment une importante visite guidée des vestiges et monuments historiques de la ville d’Oran au profit de nombreux touristes étrangers. Une initiative fort louable qui a permis à plus d’une quarantaine de touristes, parmi les Européens et Arabes, de s’enquérir de près de ce riche patrimoine culturel et historique que recèle cette ville plusieurs fois millénaire. «Les impressions que nous avons relevées auprès de certains touristes ayant séjourné récemment à Oran et les résultats que nous avons obtenus sont tout simplement satisfaisants notamment pour le développement et la promotion du tourisme national», révèle un cadre de l’administration du Tourisme de la wilaya d’Oran et ce, dit-il, malgré le nombre restreint de nationalités, à savoir, les Polonais, Français, Saoudiens et Palestiniens qui ont séjourné pour la première fois dans notre ville. Une ville à la fois méditerranéenne, africaine et arabe. Il faut dire que cette opération pilote a bénéficié du concours d’une agence de voyages qui a mis à la disposition de la direction des Transports de la wilaya un bus pour assurer le transport de ses hôtes. Ainsi, ce bus faisait quotidiennement tout un circuit. Depuis le boulevard de l’ANP jusqu’à ces lieux de mémoires, à savoir Santa Cruz, le Palais du Bey, le mausolée Sidi El-Houari, la place des Quinconces, la mosquée du Pacha, la Vieille mosquée, les Bains turcs, l’église saint Louis, la Porte du Caravansérail, le jardin de la promenade de Létang et autres vestiges, témoins des passages des hommes et de l’histoire. Des monuments qui témoignent d’une richesse culturelle insoupçonnée qui a et continue de susciter et d’inspirer visiteurs et poètes. Un détail et non des moindres : le quartier symbole Sidi El-Houari, le Saint patron de la ville, recense à lui seul, de nombreux monuments d’importance comme les églises et les cimetières, qui peuvent aider grandement au développement du tourisme religieux et archéologique. Sans parler de la carte postale d’El-Bahia, qui avec son boulevard de Front de mer, classé monument historique, attire chaque année des milliers de touristes nationaux et étrangers. C’est dire aussi que tout plaide pour la promotion du tourisme local notamment en ces temps cléments et le retour de la sécurité pour peu que les tours opérators adhèrent à l’idée de se départir petit à petit du tourisme d’expédition comme ces destinations Trabendo (Istanbul, Tunisie, Syrie...) et s’investissent dans le tourisme réceptif. Safi Z.