Algérie

ENVIRONNEMENT :Oran renoue avec ses bonnes habitudes


ENVIRONNEMENT :Oran renoue avec ses bonnes habitudes
Avec la réhabilitation de l'espace public, ces images repoussantes de bordures de trottoirs envahies par les sachets en plastique et autres déchets, de terrains vagues servant de dépotoirs aux ordures de toutes sortes font partie du passé.
Dans les zones urbaines, dégradées depuis longtemps par des comportements qui n'honorent en rien la population d'une ville comme Oran, capitale régionale et deuxième ville du pays, la situation avait atteint le seuil de l'intolérable. «Maintenant ça va un peu mieux, réplique un vieux, dépité de voir sa ville complètement enlaidie par ces charrettes, ces marchands ambulants, ces baraques alignées le long des boulevards, ces camions désarticulés abandonnés depuis des lustres au milieu des cités. Et puis ces sachets d'ordures, éventrés, jonchant les trottoirs, balancés le soir des étages par les résidents. Même ceux du centre-ville ont pris la fâcheuse habitude de certains résidents, comme par exemple, ceux de l'Antinéa, face au marché Michelet. Quand même l'administration communale est incriminée, à tort où à raison, les mauvais comportements, les gestes préjudiciables comme par exemple, la destruction des massifs fleuris, plantés quelques jours auparavant par les jardiniers de la commune sont aussitôt saccagés par des jeunes dés'uvrés. A l'opposé, dans beaucoup de cités, ce sont des jeunes, regroupés en association de quartier qui prennent à bras le corps, des travaux d'embellissement de l'environnement, assistés en cela avec les moyens matériels des secteurs urbains ou de la Division Technique de l'APC d'Oran. Il y a aussi ces groupes de jeunes, recrutés, dans le cadre du nouveau dispositif d'insertion au profit des douze secteurs urbains, sur le terrain, pour mesurer l'impact de cette mesure dans l'amélioration du cadre de vie des Oranais. Il y a aussi ces camions citernes de la commune qui viennent régulièrement arroser ces jardins, ces allées et ces ronds-points, pour faire revivre ces massifs fleuris desséchés, faute d'être pris en charge par la Division de la Protection de l'Environnement. Il est vrai qu'à la faveur d'un programme d'aménagement et d'équipement en mobilier urbain initié par la wilaya, la direction de l'Environnement et l'APC, l'opération de rénovation des lampadaires de l'éclairage public, l'aménagement des trottoirs et ronds-points sur les grands axes routiers, le ravalement et les travaux de peinture des ensembles immobiliers dans les quartiers ont donné une meilleure allure à la cité de Sidi El-Houari. Cependant, combien même ces louables initiatives sont à encourager, les reflexes d'une catégorie de citoyens sont à bannir. Les mauvais exemples sont légion dans une ville au statut de ville méditerranéenne de renom avec son port commercial, son aéroport international, son essor industriel, ses prestigieuses universités et son riche passé historique. Parfois, le vandalisme est poussé à son paroxysme. Tous les abris-bus posés récemment le long du boulevard périphérique (Bd Farés Lahouari), ont été saccagés à la fin d'une rencontre de football par des bandes de dés'uvrés. Le plus souvent, ce sont les espaces fleuris qui sont vandalisés par des marginaux alors que les plants ont été mis en terre la veille par les jardiniers. Il y a encore certains administrés qui abandonnent les gravats et autres détritus dans des décharges non autorisées. Fort heureusement qu'il existe dans certaines cités des volontaires organisés en association ou comité de quartier qui veillent au grain à travers des actions de volontariat pour assainir et embellir les espaces de leur cité.
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