Nombreuses sontles campagnes de sensibilisation sur la préservation de l'environnement lancéesenvers les unités industrielles implantées au niveau des zones industriellesd'Oran. Ces actions ont-elles donné les résultas espérés ?Selon des sourcesde la Sociétéde gestion des zones industrielles, la réglementation en vigueur pénalise tousles établissements qui nuisent à l'environnement. Ainsi, des études d'impactsur l'environnement sont désormais exigées pour tout nouveau projet. Touteentité polluante générant des rejets et des eaux usées doit avoir une stationde pré-traitement, précisent nos sources, qui citent,à titre d'exemple, la nouvelle usine de fabrication de ciment de Béthioua. Cette unité d'une capacité de 600.000 tonnes paran va créer 200 postes d'emploi, avec un indice de pollution «0». Les mêmessources ajoutent que dans les cas de pollution, c'est la direction del'Environnement qui est avisée, étant l'organe le plus habilité à intervenirpour prendre les mesures répressives nécessaires. Dans ce cadre, et en tant quemembre de la commission technique du projet de l'aménagement de Dhaya Morsli (le site de la Sebkha), la direction del'Environnement a lancé une opération de contrôle de toutes les unitésindustrielles implantées au niveau de la zone industrielle d'Es-Sénia, non loin du site concerné par l'aménagement. Aprèstrois mois de travail, la commission chargée du contrôle de ces unités a mis endemeure la majorité de ces unités. Ces usines polluantes sont mises en demeurede cesser le déversement de leurs produits nocifs directement dans les eaux de la Sebkha. Sur le site enquestion, une grande usine de peinture déverse ses rejets directement dans lecanal des eaux pluviales, affirme une source de la direction de l'Environnement.«Il est aberrantde voir de telles pratiques, notamment que ces industries utilisent desproduits chimiques très dangereux. Ces rejets doivent être détruits, notammentles produits périmés, d'où la nécessite de l'utilisation d'un incinérateur. Eneffet, parallèlement aux travaux d'aménagement du site retenu, la direction del'Environnement a été instruite pour prendre les mesures qui s'imposent etstopper le déversement des eaux usées. L'autre mission qui a été confiée à ladirection de l'Environnement concerne le traitement des eaux pour éviter toutdanger aux visiteurs.Pour ce qui estde la zone industrielle de Hassi Ameur,la station de refoulement qui collecte toutes les eaux usséesa été mise en service en mars dernier. Notons que la wilaya d'Oran compte troiszones industrielles : la zone industrielle pétrochimique de Béthioua,la zone industrielle de Hassi Ameuret celle d'Es-Sénia. Cette dernière, scindée en troiszones, comprend 192 lots dont 149 lots attribués. Au total, 95 sont en activité.La zone industrielle de Hassi Ameurcompte pour sa part 90 lots dont 80 attribués. Alors que seulement 30 sont enactivité. En outre, un projet de création d'une nouvelle zone industrielle àOran est en cours d'étude.
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Posté Le : 05/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com