Environnement: Le prix à payer

Le premier salon de l'environnement, qui se tient à Sheraton Club des pins, a été inauguré hier, par le ministre de l'Environnement, Chérif Rahmani, en présence de l'ambassadeur d'Allemagne à Alger, Johannes Westerhoff, et des représentants de la Chambre du commerce et d'industrie algéro-allemande (AHK-Algérie) et de l'Agence de la coopération allemande (GTZ).

« Une offre de partenariat et de coopération via l'environnement », a indiqué l'ambassadeur d'Allemagne devant le ministre de l'Environnement. En effet, 40 entreprises allemandes spécialisées dans les questions de l'environnement et 30 entreprises algériennes évoluant dans le domaine environnemental se sont présentées pour ce salon qui durera jusqu'à mardi. Lors de ces journées, les entreprises allemandes dont de nombreux leaders mondiaux présenteront leurs produits et services. Le but, selon les organisateurs de cette manifestation est de « sensibiliser » les entreprises allemandes activant dans le domaine de l'environnement, afin qu'elles établissent des partenariats durables dans un « secteur en plein croissance ».

Le ministre du Tourisme et de l'environnement indiquera que les entreprises allemandes, en raison de leur compétence avérée et de la qualité de leurs performances dans l'environnement, sont les mieux indiquées « même si elles présentent des coût plus élevés, la qualité doit se payer », a-t-il indiqué. Il rappellera que les exportations dans le domaine environnemental en provenance de ce pays est en progression ( de 30 % en 2008) et indiquera qu'actuellement, il y a 160 entreprises allemandes qui activent dans notre pays et pas seulement dans les domaines liés aux questions environnementales telles que l'activité de traitement des eaux, épuration, pollution de l'air, déchets mais dans bien dans d'autres domaines.

Le ministre soulignera, en outre, à l'attention des Allemands, qu'il existe d'énormes opportunités pour les entreprises allemandes en raison du développement des villes qui, d'ici quelques années, concentreront en elles près de 14 millions d'âmes, du besoin de concilier croissance économique et environnement.

Au chapitre des problèmes environnementaux, le ministre signalera que notre pays devra faire face à deux types de problèmes. Il y a les problèmes dits « courants » dont les conséquences sont immédiates sur la santé des populations (contamination d'eau, air, déchets... et les problèmes « nouveaux » issus du changement climatique telle la désertification, réchauffement etc...

En ce qui concerne la décharge de Oued-Smar, Chérif Rahmani fera savoir que cette décharge est au point d'être fermée définitivement et ce lieu sera planté d'arbre. Il expliquera que ce retard (puisque sa fermeture a été annoncée il y a presque deux années) est motivé par le fait que les Centres d'enfouissement technique (CET) de Hamiz, Corso, Réghaïa et de Ouled Fayet n'étaient pas encore prêts.