Algérie

Environnement



Cap sur la recherche scientifique Les responsables en charge du secteur de l?environnement en Algérie s?appuient désormais beaucoup plus sur la recherche scientifique - longtemps négligée - pour faire face aux menaces qui guettent les équilibres naturels dans notre pays. « Faire des lois ne suffit pas », a déclaré hier Cherif Rahmani, ministre de l?Aménagement du territoire et de l?Environnement, au cours d?une rencontre ayant regroupé des cadres du ministère de l?Environnement, des membres du Conseil scientifique, des chercheurs ainsi que des représentants des médias nationaux. Il faut, selon l?orateur, s?appuyer sur l?université et donner la parole aux chercheurs. A ce titre, et aux fins de préserver les ressources de la diversité biologique et faire face aux conséquences désastreuses de la dégradation de l?environnement, 700 millions DA ont été alloués pour la réalisation de 45 études et recherches dans le domaine des biotechnologies appliquées à l?environnement. Ces 45 projets, dont 28 sont dans le domaine de la biodépollution et 17 autres dans le domaine de la biopréservation des écosystèmes, ont été retenus (sur un total de 70 propositions), suite à un appel d?offres pour l?élaboration de projets d?étude par des chercheurs et enseignants de toutes les universités nationales et centres de recherche. Selon le ministre, les projets relatifs à la biodépollution s?articulent autour de trois principaux thèmes de recherche. Il s?agit de la mise au point de bioprocédés de dégradation des pesticides et de colorants industriels et de système de biométhanisation et de techniques d?analyse et de contrôle par des composés biotiques. Le deuxième thèse se rapporte à la caractérisation, la qualification et le traitement des déchets urbains, hospitaliers, pharmaceutiques et industriels. Le dernier thème est inhérent à la bioremédiation des sols pollués par les hydrocarbures et/ou les métaux lourds et de biodépollution des boues et des eaux usées, par l?utilisation de différents organismes et micro-organismes autochtones. S?agissant des projets relatifs à la biopréservation des écosystèmes, ils s?articulent également, selon le ministre, sur trois autres thèmes de recherche : la mise au point de procédés biotechnologiques pour la préservation de la biodiversité locale, la valorisation de la biodiversité et l?amélioration des végétaux et des micro-organismes autochtones. Quel sort sera-t-il réservé à ces études ? Le ministre est optimiste à ce sujet. « Nous avons confié ces projets à des chercheurs dont la rigueur scientifique prime sur toute autre considération », a-t-il dit, à l?évidence confiant. Il y a lieu de rappeler que Cherif Rahmani, au temps du Gouvernorat d?Alger, a concocté des projets pertinents, notamment le fameux Grand projet urbain (GPU) dont la concrétisation s?est vue renvoyée aux calendes grecques. Blocage ? « Ce chantier a été relancé par l?actuel wali d?Alger. » Le ministre n?en dira pas plus.


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