Algérie

Environnement



Des questions sans réponse A Sétif, l?environnement est un sujet tabou. Nul n?a le droit de l?aborder sans avoir au préalable une autorisation de la cellule de communication qui n?existe en réalité que dans l?organigramme théorique de la wilaya. Une partie des 48 décharges publiques est ouverte aux quatre vents, menaçant le cadre de vie et la santé de la population. Dix-sept tonnes de déchets sont quotidiennement déversées au niveau de la décharge de Bougaâ, située à proximité d?un cours d?eau : les nappes phréatiques en ces lieux sont en danger. Le tri et le traitement des déchets ne sont pas les points forts de ces dépôts dont la majorité attend une réhabilitation (système de cases, clôtures, accès et équipements spécifiques) qui n?est toujours pas lancée. Pour éclairer nos lanternes au sujet des stations de lavage-graissage, qui prolifèrent dans la wilaya, des contrats de performance signés avec certains pollueurs, des huiles Askarel, des laiteries et des unités de carrelage, qui déversent leurs déchets dans Oued Bousselem, ainsi que la question de l?émission de polluants par le biais du transport urbain, on s?est rapproché de la directrice de l?environnement qui, faute d?une permission des autorités via la fantomatique cellule de communication, n?a pas pu satisfaire notre curiosité sur des sujets n?étant pourtant pas un secret d?Etat. Et dire que sous d?autres cieux, l?application du protocole de Kyoto visant à réduire les émissions du gaz carbonique est du domaine public !


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