Algérie - Amari Maâmar

Entrtien avec Amari Maâmar



Amari Maamar est né au cœur de la ville de constantine en 1925. premieer soliste au violon dans l’histoire de la musique algerienne moderne, son parcours artistique est celui, décisif, d’une génération de jeunes musiciens pioniers qui, mûs par la ferveur nationaliste et révolutionniaire de peuple ont été les initiateurs dans la maitrise de l’écriture musicale née dans cet élan vital de la sensibilité algerienne en musiques et en chansons, à un moment historique de l’Algerie en pleine phase de mutation.
En 1953, Amari Maamar installe le premier orchestre moderne de la variété kabyle au sein des ELAK, hérité de la formation de chokh Nourddine, Amari Maamar fut chargé par le directeur de la chaine kabyle, M. Sai¨d Rezzoug, de moderniser les chanson folkloriquesde la discotheque.A ce titre, Amari Maamar fit appel à des musiciens, lecteurs talentueux comme abdelwahab Salim, Haroun Rachid,Mokhtari qui, sous leur direction orchestrale, entreprirent un travail de (re) composition des repertoires de la chanson kabyle.Cette entreprise de modernisation des musiques traditionnelles incita également Amari Maamar à se perfectionner au conservatoire d’Alger.Il y obtint, auprés de professeur émérites, le premier prix de violon et de musique de chambre.
En 1946 fut créé le premier orchestre moderne sous la direction de Amraoui Missoum. Amari Maamar qui en fut l’un des initiateurs au violon raconte la genése de cette formation, ses tournées à travers la territoire algerien au nom du MTLD Après 1949,Missoum partit en France .
Amari Mamaar prit la reléve à Alger.
Après la naissence de l’orchestre moderne sous la direction de Amraoui Missoum en 1946, et la création de l’orchestre de la variété kabyle au sein des ELAK en 1953,Amar Mamaar a marqué de son empreinte de chef d’orchestre assidu et perfectionniste son demi-siécle de passions patriotique et artistiques, En 1959, il est emprisonné pour ses activités militantes et en 1977, c’est l’exil volontaire à paris.deçu par tant d’efforts non reconnus, il dira avec amertume : «Tout ce que je regrette au bout d’un demi-siécle que j’ai vécu au sein de la RTA de 1945 au début des années soixante-dix, c’est que je n’ai pas senti d’acceuil chaleureux, de reconnaissence. Vous sentez votre valeur dégradée. Pourtant, nous sommes des cadres de la RTA. Lorsque nous avons entamé notre carriere artistique, le « Boulvard » (entendre l’actuelle ENRS) n’existait pas ! ».



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