Entretenir le flambeau du FLN allumé

Souggueur est une commune pauvre de la wilaya de Tiaret. Tiaret fait partie comme Djelfa, du Nord de Laghouat, Msila et l'Est de Bouira du croissant de la pauvreté et de la misère. La khaima rouge et noire a été installée dans la cité «Somalie».C'est le sobriquet donné au quartier qui est habité par des gens qui n'ont aucune ressource financière. Le choix est fait sur la base de l'appartenance de la population la plus déshérité du pays. Ces couples n'ont même pas de quoi acquérir les pilules ?strogènes afin de limiter les naissances. Celles que la Pmi doit distribuer gracieusement sont revendues dans un circuit parallèle. Les naissances explosent. Les enfants sont beaux, car ils naissent d'un amour riche chez des couples pauvres. C'est cet endroit précis ou la fête s'est déroulée. Car ce fut une fête au sens propre du terme. Ils sont venus de partout de l'Est, du centre, du Sud, de l'Ouest et beaucoup de représentants de la steppe. Il y avait des groupes costumés et des parés de gandouras et burnous. Ce sont ces gens là qui ont la parole d'honneur. Ils ne changent jamais de position. Ce fut une séance de congratulation et de remise de distinctions. Les Ouled Zid de Djelfa et de (Touggourt) Ouargla qui ont supporté les charges de cet événement. A chaque remise de distinction aux lauréats, un petit discours est prononcé par l'ex-chef du gouvernement pour redorer le blason de la personne concernée. Le discours est nuancé afin de rehausser de la valeur de l'heureux élu qui passe au devant de la scène. Tous les confrères représentants de la presse accréditée à Tiaret y étaient aux premières loges. Presque à la fin Belkhadem a tenu de s'exprimer. Il le fera à deux reprises l'une pour l'assemblée et l'autre à la NR : «en réalité, je ne suis pas venu pour discourir mais comme je me trouve parmi les miens, donc, je ne suis pas un invité. S'il faut que je dise une parole en ce qui concerne ce que nous vivons et, ou nous vivons, cette patrie que nous habitons mais qui nous habite beaucoup plus. Il nous est fait obligation de remercier le tout puissant de vivre en ce pays. Nous vivons avec aisance. Il est fait obligation de remercier le tout puissant de nous offrir ce cadre sécurisé et paisible et nous devions remercier le tout puissant de nous avoir offert ces pluies d'avril les plus salvatrices. Je suis ici avec les miens des deux familles : politique et de l'Algérie profonde». Quant à la déclaration faite à la NR : «les militants du FLN ne doivent pas laisser le flambeau du FLN s'éteindre. Ils doivent le porter et l'entretenir, un beau jour viendra et le FLN ne sera plus dirigé par des intrus.»