Algérie

Entrer en... luth, une passion



Entrer en... luth, une passion
Le colloque international sur la lutherie s'est clôturé hier avec en prime plusieurs recommandations liées à la profession. Au cours de ces deux journées, la vingtaine de participants algériens et étrangers a tenté de lever le voile sur le métier de luthier. Si dans certains pays, comme le Maroc, l'Iran, la Syrie, la Belgique ou encore la France, le luthier continue d'exercer son métier, en Algérie, il est en voie de disparition. A titre illustratif, seuls 21 sont recensés à travers le territoire national. A travers les communications présentées - aussi riches les unes que les autres - les intervenants ont échangé des expériences multiples. Ainsi, six recommandations ont été proposées. Il a été ainsi demandé qu'une assise d'échanges entre les spécialistes ayant participé au colloque en question soit maintenue et ce, afin d'échanger les expériences et les techniques de fabrication.La deuxième recommandation a trait au recensement des luthiers à travers le territoire national en précisant la spécialité de chacun. Le recensement des vendeurs d'instruments de musique est une priorité certaine dans la mesure où cela permettra d'élaborer une étude approfondie sur le marché algérien.Il est également souhaitable d'identifier le manque de matière première nécessaire pour la fabrication des instruments et les outils relatifs à cette fabrication. La cinquième recommandation repose sur l'approfondissement de la réflexion en concertation avec la formation professionnelle et le ministère de l'Artisanat sur l'éventuelle création d'une structure de formation qui permettrait la sauvegarde du patrimoine. Celle-ci vient appuyer les directives du président de la République sur la création d'une école sur les arts et les métiers. La dernière recommandation porte sur la création d'un cadre de partenariat, d'échange, de coopération et d'assistance technique avec les participants étrangers et algériens.En conclusion, la formation et la transmission des savoirs représentent la seule garantie pour la sauvegarde des métiers relatifs à la fabrication des instruments de musique. `


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