Entreprise de développement des travaux de construction de l’Ouest (EDCO)

Plus de 500 travailleurs menacés de chômage Vu la rude concurrence qui domine le marché des travaux de construction et imposée depuis l’installation massive des entreprises étrangères en Algérie, nombreuses entreprises nationales, notamment publiques, risquent de fermer leurs portes. Le cas de l’entreprise publique du développement de construction à l’Ouest –EDCO- qui est sur le point de déclarer faillite face au foisonnement des sociétés chinoises et turques, en est l’exemple. En effet, cette compagnie publique spécialisée dans la construction et l’équipement enregistre depuis quelques temps une régression de 70% dans ses transactions. En dépit de sa grande expérience qui date des années 60, l’entreprise a échoué dans l’octroi d’un grand nombre de marchés qui ont fini par être remportés par ses concurrents. Selon l’un des responsables, les maîtres d’ouvrages nationaux font appel, de plus en plus, aux entreprises étrangères, et ce malgré les conditions draconiennes que posent ces dernières et le coût élevé de leurs offres, estimé à 28 mille dinars le mètre carré, alors que l’entreprise, en question, le propose à 18 mille le M2 seulement. Ceci, sans omettre les différents avantages accordés aux entreprises turques et chinoises pour ce qui est de l’approvisionnement en ciment, sable… etc. Pour résister donc à cette prédominance étrangère dans le marché de la construction, notre interlocuteur fera savoir que, depuis quelques temps, son entreprise travaille avec des équipements turcs et chinois qu’elle loue. Cette démarche vise à réduire l’écart entre cette entreprise publique et ses concurrents immédiats en matière de moyens et d’équipements. Autrement dit, notre interlocuteur affirme que près de 560 travailleurs, répartis entres les trois unités installées à Mostaganem, Mascara et Sig, risquent le chômage, vu qu’ils sont toujours sous contrat. Sifi/S.A.