"Les avancées enregistrées, s'agissant de la Zone de libre-échange, sont particulièrement encourageantes. Au rythme actuel de ratification, l'on peut anticiper l'entrée en vigueur de l'Accord dans les semaines à venir", a précisé M. Faki lors des travaux de la 34ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA).Il a exprimé l'espoir de voir "les six pays qui n'ont pas encore signé cet instrument le faire dans les délais les plus brefs et que ceux qui ont déjà franchi ce pas concluront rapidement les procédures de ratification".
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"Dans le même temps, nous devons nous assurer que les engagements internationaux souscrits par certains Etats membres avec des parties tierces ne contredisent pas les dispositions de cette Zone de libre-échange", a-t-il ajouté.
Le président de la Commission a estimé que la réalisation des objectifs de la Zone de libre-échange suppose aussi que "nous progressions plus rapidement sur le Marché unique pour le transport aérien et le Protocole sur la liberté de circulation des personnes et le passeport africain".
L'approfondissement du processus d'intégration continue à mobiliser les énergies
Le président de la Commission de l'UA, qui faisait le bilan de l'union des six derniers mois et de convenir sur la marche à suivre, a indiqué que l'adoption par les Organes de l'UA des directives sur la conception, les caractéristiques et la production du passeport africain constituera, à cet égard, une "importance majeure".
"Des progrès ont aussi été accomplis sur d'autres aspects du processus d'intégration, notamment le Programme sur le développement des infrastructures en Afrique et la mise en place d'un marché africain de l'électricité", s'est-il félicité.
Il a, toutefois, appelé à "accélérer" la mise en place des institutions financières de l'UA, à savoir la Banque centrale, la Banque d'investissement et le Fonds monétaire africain, expliquant que cela suppose, s'agissant des deux premières institutions, "d'accélérer le processus de ratification pour permettre leur entrée en vigueur".
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S'agissant précisément du Fonds de la paix, il a estimé "crucial d'atteindre les objectifs fixés, y compris la mobilisation de 400 millions de dollars à l'horizon 2021, et d'assurer un financement pérenne de cet outil sur la base de contributions mises à recouvrement".
"Cet objectif est parfaitement à notre portée", a-t-il dit, ajoutant que "c'est à cette condition que nous pourrons donner son plein sens à l'appropriation africaine et au leadership continental que nous n'avons de cesse de revendiquer".
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Posté Le : 07/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz