Agriculture, hydraulique, travaux publics et transport, culture et université, logements, aménagement urbain et loisirs, formation professionnelle, enseignement et sport, tout a été passé en revue.
Tous ces thèmes ont été passés au crible par les animateurs et le premier responsable de la wilaya, lequel relèvera autant les raisons d'être satisfait que les difficultés, lacunes et insuffisances enregistrées au niveau des 33 communes. Critiqué pour avoir creusé et ouvert des tranchées dans toute la ville de Biskra, dont les rues sont restées durant des mois impraticables autant pour les piétons que pour les automobilistes, le wali de Biskra, Saâd Agoudjil, a expliqué que cette opération, portant sur la rénovation des réseaux de distribution de l'eau potable, du gaz de ville et des canalisations d'évacuation des eaux usées, était « nécessaire et inévitable ». Afin de permettre aux habitants de bénéficier de toutes les commodités avant qu'une opération finale de bitumage soit entamée dans de nombreux quartiers, il faut, dira-t-il « voir ce qui a été fait dans les grandes daïras et les communes de la wilaya pour se faire une idée des projets menés à terme, sans lesquels de nombreuses villes courraient à la catastrophe ». Concernant le problème de l'alimentation en électricité des zones rurales, maintes fois posé par les agriculteurs et qui nécessite, selon les études, 2 700 km de câble pour répondre à la demande alors que la wilaya ne dispose que de 400 km par an, le wali dira que « l'explosion de la demande en courant électrique prouve que les superficies exploitées par les agriculteurs ont considérablement augmenté, ce qui a entraîné de nouveaux besoins ».Cette question a été l'objet, entre lui et le ministre de l'Agriculture, en visite à Biskra au mois de décembre dernier, d'une longue discussion à propos de l'inscription, pour l'année prochaine, d' un projet spécial pour la wilaya de Biskra dont la vocation agropastorale n'est plus à démontrer. Le jardin London, dont la fermeture a fait jaser bien plus que d'ordinaire tant il reste un symbole de la ville de Biskra, et qui est au centre d'une opération de réhabilitation et d'aménagement confiée à une société italienne détenant les compétences idoines, « sera rouvert au public, dans 15 à 18 mois et il sera aussi riche en espèces végétales qu'auparavant », a-t-il assuré. Abordant les questions liées aux secteurs de la culture, de la jeunesse et des sports et celui de l'éducation nationale, il dira que ces derniers sont « caractérisés par un élan qualitatif indéniable » avec de grands projets comme la préservation du patrimoine, la rénovation des salles de conférences et de cinéma, la construction d'une école régionale de football et la réalisation de 14 lycées en 5 ans, entre autres, et qui feront de Biskra un pôle culturel et sportif d'importance. Répondant à une question sur le transport scolaire, dont l'absence lèse encore de nombreux élèves, notamment les filles issues des zones enclavées ou rurales, le wali rappellera que Biskra atteindra son objectif dès le prochain plan quinquennal 2010-2014 afin de doter chaque commune d'un centre de soins ou d'une polyclinique, d'un complexe sportif avec piscine et d'un lycée afin d'éliminer le problème du transport et de la déperdition scolaire. Concernant le mythique club de football de la reine des Ziban, l'USB, le premier responsable de l'exécutif exprimera sa satisfaction pour les résultats obtenus par l'équipe fanion, « fruit d'une politique axée sur la formation des jeunes et l'utilisation d'un encadrement local en laquelle personne ne croyait en 2005 », précisera-t-il. Pour conclure, le wali de Biskra a souhaité une bonne année 2010, « remplie de réussites footballistiques et autres » à tous les habitants de Biskra et à tout le peuple algérien.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/01/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Moussaoui Hafedh
Source : www.elwatan.com