Entre rêve et réalité

Les échos parvenus de Banjul, la capitale gambienne, incitent à l'optimisme autant que les déclarations des joueurs et de leur entraîneur. A vingt quatre heures de la rencontre Gambie ? Algérie, le moral est au beau fixe dans le camp algérien.Des échos qui font croire que notre équipe nationale ne fera qu'une bouchée de son adversaire. C'est du moins ce qui ressort des déclarations des uns et des autres. Qui de nous ne voudrait pas que les verts reviennent au premier plan africain ' Mais entre les v?ux et la réalité, il y a tout un monde. Surtout n'allez pas croire qu'au pessimisme ni à l'alarmisme, encore moins au défaitisme, mais les expériences passées incitent vraiment à la prudence dans ce genre de match. Car comme on dit, la prudence est mère de sûreté. D'autant que la Gambie n'a pas toujours réussi à notre équipe nationale qui n'est jamais arrivée à la battre à Banjul. Ce qui laisse supposer que cet autre rendez-vous ne sera pas de tout repos pour les nôtres dont l'optimisme est à notre sens un peu démesuré. Avec l'arrivée de Halilhodzic, l'espoir a commencé à renaître, certes, mais il faudrait d'abord voir l'équipe nationale à l'?uvre à Banjul pour affirmer ou infirmer le renouveau dont on ne cesse de clamer. Personne n'ignore que seuls les résultats comptent en pareille circonstance et un autre faux-pas ne fera qu'aggraver la situation de notre football qui n'a plus droit à l'erreur. Demain, on n'aura plus le droit de rêver puisque l'équipe nationale entrera en lice dans ces éliminatoires dans un match qui ne s'annonce pas de tout repos. On saura donc de quoi sera fait demain. S'il y a eu changement ou bien on ne fait que du sur-place. De toutes les manières, l'heure n'est plus aux supputations mais bel et bien au terrain pour voir dont est capable l'équipe nationale sous la houlette du Bosnien. Ça passe ou bien ça casse et cette fois-ci, on s'en prendra qu'à nous-mêmes pour n'avoir jamais tiré les leçons.