Entre obligeance et indifférence

L'arbitre fédéral M. Sahraoui faisait son baptême du feu avec sa première rencontre télévisée à  partir de Constantine, à  l'occasion du show CSC-USMH, où il venait de négocier (positivement) pour l'actuel exercice sa quatrième tournée qui a débuté il y a de cela cinq jours. Crédité à  l'occasion d'une nouvelle performance, car guidé d'une manière subtile par la CFA, il a choisi pour lui l'alternance, démontrant à  tout le monde qu'il a progressé en maîtrise et en assurance et qu'il a gagné, en ce début de saison, toute sa confiance. Au même moment, un jeune arbitre de la ville «lointaine» de Ouargla exprimait son mécontentement du fait de l'absence des membres de cette même CFA aux obsèques d'un de ses compagnons, le défunt  Ramdane Lahreche, un autre arbitre fédéral qui s'est illustré à  la fin de la saison dernière en étant arbitre assistant lors d'une finale. Il est vrai que les compétences et autres mérites du défunt ont été «de son vivant» reconnus, son droit (sa récompense) a été obtenu. Beaucoup de sportifs qui l'ont accompagné à  sa dernière demeure ont remarqué l'absence du président de la CFA ou du moins son représentant qui ont fait l'impasse sur cet événement qui a quand même bouleversé la grande famille de l'arbitrage. C'est ce qui explique, certainement, le chagrin du jeune arbitre, qui fut difficilement contenu et qui voulait que la famille de l'arbitre soit, en cette pénible et douloureuse circonstance, soutenue par la présence «physique» des responsables de l'arbitrage. La logique dictait qu'en ce triste jour, les responsables de l'arbitrage soient présents à  Ouargla pour assister à  l'enterrement du jeune arbitre. Cela n'a pas été fait.