Comme chaque année au niveau de certains espaces autorisés et non autorisés de Mostaganem à l'instar des autres villes du pays, on peut constater des étals où sont disposés tant de fruits secs à l'occasion de ?'Yenayer'' ou en diminutif ?'Nair'' une fête célébrée chaque année et qui ne laisse pas certains chefs de familles indifférents.Une petite visite timide à travers ces endroits ou locaux réservés à ce type de commerce permet d'analyser les prix qui ont évolué cette année au point de priver les petites bourses et les démunis de ces saveurs tant prisées. En d'autres termes un ?'Yenayer au goût amer ?' dont les caprices seraient ?'défendus'' pour le sans sous. Certes les augmentations de ces succulents fruits secs ou desserts tentants tant appréciés et désirés classés comme secondaires pour le citoyen ont de tout temps évolués, mais pas comme en ce début d'année 2016, à l'exemple de ces noix, et noisettes etc...qui dépassent facilement les 1200,00, voire les 1300,00 dinars avec leur coquilles, des prix qui font tourner la tête pour ne citer que ceux-là. Une question se pose alors : Combien coûteraient-elles décortiquées ' Elles pourraient dépasser facilement les 2. 000,00 Dinars !... inutile de citer les autres prix. Mais toute cette cherté ne peut hélas décourager les parents les plus téméraires qui justifieraient ces achats dans la majorité des cas par cet élan d'amour parental et ce dans le but de rendre heureux leurs familles juste pour une veillée. Ils sont là, présents à cette ?'foire'' de confiserie, hésitant devant cette multiplication de stands érigés à l'occasion pour se payer le stricte nécessaire de fruits pour la circonstance, comme ils le font timidement lors de chaque évènement. En cette occasion, il est aussi constaté cette autre augmentation subite, qui serait imprévisible, et qui toucherait presque la totalité des fruits et légumes. Notons, entre autres ces bananes qui ont dépassé la barre des 200,00 dinars le kilo, lesquelles étaient cédées il y a à peine une semaine à 150,00 Dinars, dans différents endroits accessibles à la bourse du pauvre. Parlons aussi des oranges taxées à 180,00 dinars, ou ces clémentines, à 150,00 voire 180,00 dinars et plus. Alors, et dire que la production des agrumes a été bonne cette année. Alors comment expliquer ce revirement soudain de cette hausse des prix inexpliquée et injustifiée du jour au lendemain ' Seule la recette maison ?' Pois-chiches, fèves, blés'' de nos si chères mères et grands-mères pourrait faire oublier pour quelques moments ces goûts inabordables.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Benyahia Adda
Source : www.reflexiondz.net