Algérie

Entre lucidité et délires



Entre lucidité et délires
L'heure des pendules désorientées a, semble-t-il, sonné. Les troubles voulus et provoqués par les instigateurs du nouveau désordre mondial ont faussé leurs calculs. En Syrie, on s'attendait au renversement du gouvernement de Bachar Al Assad en un clin d''il, à l'image de Ben Ali, Moubarak ou Kadhafi.
Malheureusement, en dépit de tous les subterfuges ourdis par les prédateurs, ces derniers sont tombés sur l'os dur du Moyen-Orient. Le récent discours du président syrien a encore une fois déréglé les pendules occidentalo-sionistes qui ne juraient que par le coup de grâce. Pour ceux qui prétendent 'uvrer à une solution politique en Syrie, tout en se payant les services des mercenaires étrangers, Bachar a répondu lucidement par des propositions concrètes. Un plan de règlement par étape de la crise prévoyant la formation d'un nouveau gouvernement, une amnistie générale et la tenue d'une conférence sur le dialogue national. Qui dit mieux ' Conscient du complot brodé par-ci et par-là, le président syrien a qualifié cette opposition, qui n'a jamais cherché une résolution pacifique de la crise, de «marionnette créée par l'Occident» alors que les véritables intentions restent la «partition de la Syrie». Cela dit, cette opposition tissée à coups de rencontres sous différentes couleurs ne semble pas prête à négocier ou à adhérer à un quelconque dialogue, et cela n'étonne personne vu qu'elle ne peut aucunement contraindre ses mentors. Et pourtant, sur le plan des réactions au discours du président syrien, une foule immense s'est précipitée vers le président pour lui serrer la main. Comme l'a fait remarquer un analyste, «des images que les chaînes occidentales refuseront de montrer». Pendant ce temps, l'ennemi juré de la nation arabe, en l'occurrence Israël, pense déjà à construire une nouvelle clôture de sécurité le long de sa ligne de démarcation avec la Syrie pour se protéger «des incursions et du terrorisme». C'est ce qu'a annoncé dimanche dernier le Premier sinistre sioniste Benjamin Netanyahu. Histoire de grignoter quelques kilomètres du moment que la confusion règne. Il reste «près de 60 km» à construire et les travaux devraient se terminer en 2013, a-t-il ajouté. Pour rappel, Israël s'est emparé du plateau du Golan en 1967 pendant la guerre des Six jours et l'a annexé en 1981. Une décision qui n'a jamais été reconnue par la communauté internationale ; et pourtant, on feint la surdité là où l'on ne cesse de se prosterner à la gloire de la «démocratie» et du «droit international». Et tant qu'on y est, il faut également signaler, selon un rapport officiel palestinien, que les colons extrémistes juifs en Cisjordanie occupée se sont emparés plus de 5.000 acres de terres agricoles dans la région de la vallée du Jourdain. Et cela, Netanyahu ne l'avouera jamais. Pour l'instant, le fou de Tel-Aviv délire encore sur les armes chimiques syriennes.


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