Une journée thématique d'information et d'action consacrée à la filière tomate a été organisée, hier, à Guelma, par le groupe Benamor. Des agriculteurs, des universitaires et des experts nationaux et internationaux ont participé à cette journée. Ils ont débattu des questions liées à la valorisation du potentiel régional en matière de tomate industrielle. L'objectif, c'est aussi de sortir avec des recommandations en vue de la préservation qualitative et quantitative de cette culture.Mohamed Laïd Benamor, président du groupe éponyme, a indiqué que cette journée a pour objectif de contribuer, avec le soutien des pouvoirs publics, à la redynamisation de la filière tomate grâce à une meilleure exploitation du potentiel national. Il s'est dit plus que jamais persuadé que grâce à l'association de toutes les synergies et à l'emploi de toutes les compétences, le pays parviendra à substituer l'importation des matières premières agricoles par le produit national, voire à se positionner comme acteur incontournable de la filière tomate au niveau du bassin méditerranéen. De ce fait, il a mis l'accent sur la nécessité d'améliorer davantage la production de la tomate en quantité mais aussi en qualité. Pour lui, la production de cette année a été un record d'où l'importance de maintenir la cadence et de faire mieux l'année prochaine. Banamor ne cache pas son ambition à créer une véritable impulsion dans la filière et viser le marché international. Il n'a pas omis de souligner la nécessité pour les producteurs et les industriels d'agir collectivement et durablement par un travail de proximité. Sur le plan technique, il a plaidé pour l'étalement de la campagne de récolte de 35 à 50 jours « pour un meilleur rendement ». A l'occasion, Benamor a fait savoir que le groupe a produit 10.000 tonnes par jour cette année. « Nous comptons atteindre les 25.000 tonnes par jour », a-t-il prévu, rappelant qu'il y a dix ans, le groupe n'arrivait pas à dépasser la barre des 1.000 tonnes. Pour sa part, le représentant du ministère de l'Agriculture a assuré les agriculteurs quant à la prise en compte de leurs préoccupations, notamment la disponibilité de l'eau et de la semence. « La filière de la tomate industrielle est stratégique et d'une importance capitale pour le pays. Le ministère est prêt à accompagner les agriculteurs et les industriels pour donner une impulsion à cette filière », a-t-il affirmé. Les experts ont été unanimes à reconnaître que l'Algérie dispose d'un potentiel énorme et qu'elle peut faire mieux en matière de rendement. Pour cela, ils ont préconisé le choix des variétés, les travaux du sol, la prévention contre les maladies et leur identification et les traitements. Comme ils ont souligné la nécessité de créer une synergie entre les producteurs et les industriels et d'aller vers des partenariats. Les agriculteurs, quant à eux, ont mis en avant les problèmes ayant trait au manque d'eau et à la cherté des engrais.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 14/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A H
Source : www.horizons-dz.com