amais de mémoire des plus avisés des observateurs, le choix des candidats au poste de P/APC de la commune de Souk Ahras n'a connu autant de gêne et d'embarras de la part d'une composante d'élus, plutôt frêle et vulnérable à plus d'un égard.Avec ses 10 élus, Takattol El Mostakbal a connu dès les premiers jours une première défection de la part d'un élu aux ambitions démesurées et qui semble totalement rassuré par la faiblesse de la formation qui l'a hissé au rang d'élu.
Parti chercher alliance auprès des autres partis avec d'autres transfuges, le groupe vainqueur risque, de ce fait, de basculer vers la figuration au gré des concessions consenties pour la présidence de l'APW.
Avec ses 8 élus, le FLN se refuse toute candidature qui sortirait du carcan préétabli sur une logique d'allégeance et de docilité excessive. Là aussi, la répartition des tâches au sein de l'instance wilayale risque de peser de tout son poids sur les arrangements partisans pressentis à l'APC. Takattol El Mostakbal est le premier groupe qui porterait sur son dos la responsabilité morale du chaos certain de la commune de Souk Ahras.
Voici un aveu apporté par ses propres sympathisants : «Nous avons cru aux orientations nationales de cette formation politique qui semblait privilégier le renouveau avec une touche nationaliste et rassembleuse.
Grande a été notre désaffection quand nous avons appris que ses élus encouragent sous le prétexte de l'APW les pires des candidats au poste de maire de la ville».
Quand ces trois groupes distincts se refusent un choix censé, loin des quatre noms en lice, le pire est à attendre dans les prochaines heures.
L'absence d'un consensus autour de la répartition des vices présidences et des commissions, conjuguée avec les tiraillements présents à l'APW est en train de paver le chemin devant d'autres choix extrêmes notamment avec les huit élus réunis du RND et du FAN.
Ces derniers sont sollicités au même titre que les autres afin d'assurer une place au-devant de la scène où l'altruisme et les idéaux sont loin des calculs. C'est encore une militante d'un parti politique qui nous a fait le constat suivant : «Nous appréhendons les mauvaises surprises dans les heures qui viennent et nos craintes quant au choix du premier magistrat de la ville risquent de devenir réalité.
Il n'est pas osé de déclarer tout haut que les candidats les plus en vue ne remplissent aucune condition d'éligibilité à ce poste. Nous irons droit vers des clivages et une gestion chaotique des affaires de la cité. Je me base dans ces propos sur des données palpables et des antécédents accablants pour une partie des 32 élus de l'APC».
Les partis politiques et autres relais associatifs et mercantiles font semblant d'adhérer aux nouvelles options de l'Etat au point où les assemblées élues offrent dans le meilleur des cas une coquille vide.
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Posté Le : 07/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Djafri
Source : www.elwatan.com