Algérie

Entre la colère du Snapap et la réticence du patronat



Entre la colère du Snapap et la réticence du patronat
Les retombées des décisions prises lors de la dernière tripartite, dont l'annonce de l'augmentation du SNMG à 18 000 DA, se font toujours ressentir.
Cette réunion a suscité un mécontentement général chez les partenaires sociaux notamment le Snapap, alors que le Conseil supérieur du patronat algérien (CSPA) s'est montré plutôt réticent. Pour le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), les résultats de la rencontre de jeudi dernier sont très «décevants pour les ambitions et les attentes des travailleurs». Selon le communiqué du syndicat, «l'augmentation du salaire national minimal garantit (SNMG) ne contribue pas à l'augmentation des salaires des travailleurs, mais représente plutôt la satisfaction des revendications du patronat». Le Snapap considère que les décisions qui ont été prises ne s'inscrivent pas dans l'intérêt des travailleurs algériens, notamment que «l'article 87 bis du code du travail n'a pas été abrogé ainsi que l'absence de baisse des IRG sur les salaires». Aussi, le syndicat s'est montré déçu de l'absence de la question des travailleurs retraités dans l'agenda des travaux de cette réunion. «Cette catégorie qui a servi le pays doit bénéficier d'augmentation des pensions de retraite entre 10 et 40% selon leur classification». De son côté, le CSPA s'est félicité des résultats de la tripartite, les considérant comme «une nouvelle victoire», tout en émettant des réticences quant aux promesses annoncées par le du gouvernement. «Le conseil s'inscrit en faux quant aux résultats de cette rencontre et en appelle au président de la République pour mettre un terme à ce carnaval cyclique qui n'a que trop duré, car loin d'apporter des solutions, cette rencontre donne l'impression d'un mépris affiché à l'égard du monde du travail». Le conseil a considéré que «l'autosatisfaction des représentants du patronat à cette rencontre ne reflète en rien l'attente des employeurs algériens et ne fait qu'accentuer un malaise profond», lequel «n'augure rien de bon pour l'investissement et le développement économique de notre pays». Le CSPA rappelle dans un communiqué les revendications patronales, notamment celles liées à l'allègement de la fiscalité en général et à la révision à la baisse de l'IRG.


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