Algérie

Entre incivisme et incapacité d'y venir à bout



Entre incivisme et incapacité d'y venir à bout
Béjaïa se taille bien le statut de pôle touristique par excellence, elle a tout pour attirer le «touriste» et l'estivant venant des fins fonds, du pays.33 plages qui s'étalent sur un littoral de 100 km d'est en ouest, 3 stations balnéaires, (Kivia, Sillal, Sidi Yahia) un parc national qui s'étend sur 11 km, une réserve nationale à Akfadou... Le volume des estivants, oscille entre 3 et 4 millions par saison. La ville est donc charmeuse de par sa beauté, mais reste hideuse de par la gestion de ses ordures ménagères. Ceci est une réalité et un constat reconnu de par même les concernés et nombreux commis qui ont eu à gérer ou gèrent encore la cité, «Béjaïa est sale» disait Hamou Ahmed Touami ex-wali ! Un grand effort est pour autant fourni par la direction de l'hygiène et l'environnement de la municipalité, qui en plus de ses moyens propres, fait appel au privé pour le nettoyage de la ville, en vain. A chaque coin de vue, au retrouve ces bacs qui parfois débordent sur le trottoir y compris, aux lieux stratégiques et de forte affluence comme la place du 1er Novembre. Parfois en une même cité, on retrouve 5 décharges dont nombreuses sont brûlées sur place ! C'est le cas de Sidi Ali Labhar. Pourtant le non sens veut qu'on y jette ses ordures en soirées. On continue pour autant à y déverser ses bidons, et sachet à même le jour et à toute heure. D'aucuns pensaient que l'ouverture du CET allait régler définitivement le problème et éradiquer pour de bon le site de Boulimat pour le reverser à l'environnement, mais que nenni. La voirie n'arrive pas à suivre et l'exploitation du CET pose d'énormes problèmes en termes d'accès, éclairage et déversement dans les bacs qui s'effectuent difficilement. La multiplication des rejets, et l'incivisme aidant se taille vue grosse part dans la prolifération des ordures, mais avouons- le également les moyens de l'APC n'arrivent pas à couvrir les ramassages dont les lieux naissent et réunissent aux grè des citoyens qui rejettent n'importe où et n'importe quand ! Nombreux ménages remettent leurs ordures aux enfants, qui créent ainsi d'autres lieux de rejet, que d'aller à la place initiale connue par les camionneurs de la voirie. Mais rien n'explique pour autant toutes ces masses d'ordures qui traînent aux placettes publiques de jour comme de nuit, face aux estivants, venus, s'y asseoir pour déguster une glace ou siroter un café... comme c'est le cas de la place du premier Novembre. Un effort supplémentaire s'impose et qui fait appel également au civisme de citoyens. Nous sommes tous concernés par cette calamité. Eviter aux enfants cette corvée, procéder au rejet, de nuit (19h22), ne pas créer d'autres lieux de rejet. Quand à l'APC elle doit pourvoir ces centres en bacs à ordures. Il faut que ça cesse pour tout le bien de la ville.




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