Entre bâtir et démolir

C'est à  croire que les responsables de notre arbitrage ont gardé intacte cette terrible et maladive tentation, voire l'envie pressante de vouloir nuire, une autre façon pour se divertir, quant ils planifient puis décident de «démolir» un ou plusieurs arbitres et assistants titrés (non concernés par la guillotine de l'âge), éprouvant lors de la mise en circulation de l'information, considérée comme «prouesse» par leurs relais, un vilain et réel plaisir. Nonobstant les griefs reprochés aux uns et aux autres, ils ne se soucient guère de ce qu'a coûté le cheminement menant de la base jusqu'aux cimes de la hiérarchie arbitrale et oubliant (par amnésie) ce qui a été consenti comme efforts durant de longues années de souffrances et d'énormes sacrifices pour former un arbitre ou plutôt le «bâtir». Il est vrai que détruire est plus aisé que construire. Faisant toujours du surplace et au lieu d'affronter la réalité, on se cache la face et on préfère la fuir par une «opération» de casse. On peut à  chaque présentation de bilan se targuer d'avoir rajeuni et formé des centaines d'arbitres, mais on n'atteindra que rarement le palier de la désignation «nominative» pour certains referees et assistants au niveau des instances de la CAF et la FIFA. La fin de saison approche et au même titre que toutes les structures qui sont sur le pied de guerre pour des changements radicaux annoncés, qui sont déjà avec leurs activistes sur les pistes. Pour les membres de la CFA, en bons conformistes et surtout réalistes, et dans l'optique de la confection de la nouvelle liste (Fifa), on a déjà les noms des réservistes et également ceux des lampistes.