Algérie

Entraves à l'investissement des jeunes



Le chômage des jeunes bat son plein à Blida, alors que l'investissement se heurte de plus en plus aux entraves bureaucratiques émanant de certaines administrations locales. En effet, plusieurs jeunes voulant créer leur propre entreprise, via le dispositif de l'Ansej, à titre d'exemple, ont vu leurs demandes rejetées pour des motifs purement bureaucratiques. Cela se passe surtout au niveau de la commission de wilaya chargée de donner ou pas l'accord de principe au promoteur. Le dossier, une fois traité au niveau de l'Ansej, passe par la commission en question, présidée par le secrétaire générale de la wilaya, où siègent des représentants de différentes administrations impliquées ainsi que des banquiers. C'est au niveau de cette commission justement que les rejets sont « monnaie courante ». Dans ce sens, des jeunes promoteurs, expérimentés et détenant même des diplômes et des certificats prouvant leur compétence, se disent victimes de ces entraves, puisqu'ils ont vu leurs demandes d'investissement rejetées pour manque de qualification.D'autres, voulant investir dans des créneaux porteurs et même encouragés « officiellement » par les pouvoirs publics, à l'instar de la filière lait, ont vu aussi leurs demandes non accordées sous prétexte que ce créneau n'est pas rentable. S'ajoute à cela l'autre bureaucratie non moins décourageante, qui est celle des banques. Des éleveurs de vaches laitières, qui avaient concrétisé leur projet à travers l'Ansej, demandent la levée immédiate des hypothèques qui leur ont été injustement imposé par la BADR.


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