Algérie

Entraîneurs à mi-temps PAUSE CITRON


Entraîneurs à mi-temps                                    PAUSE CITRON
A la JSK, Mourad Karouf joue actuellement l'intérimaire, en attendant de recruter un nouveau coach. L'ex-widadi, Fouad Bouali, avait les faveurs des dirigeants mais, fin novembre, il a repris ses fonctions à la tête du CRB. Saïd Hammouche était, également, sur les rangs d'un grand club de l'Ouest, bien qu'ayant signé, peu de temps après, un contrat avec le MC Saïda qui est à son cinquième coach en une saison. Plusieurs autres coachs figurent sur une liste restreinte de deux entraîneurs retenus pour driver le NAHD. Du côté de Hussein-Dey, on n'attend que l'issue du match phare MOB-NAHD pour procéder au limogeage de Gassi. Le sport algérien ne suit pas les changements. Il suffit, pour cela, de noter, avec beaucoup de regrets, qu'il n'existe pas de centres de formations pour les joueurs et, encore moins, pour les entraineurs qu'on limoge à chaque mauvais résultat. Les clubs sont livrés souvent à eux-mêmes, présidés, la plupart du temps, par des ignorants, assoiffés de pouvoir et de privilèges et dénués de toute culture footballistique. La presse à, de tout temps, attiré l'attention sur des pratiques honteuses de certains présidents de clubs qui ne se soucient jamais de la santé de leurs joueurs, refusant de les assurer. Le professionnalisme exige que les joueurs qui font du football leur métier, doivent bénéficier de tous les avantages du monde du travail, tout en s'acquittant de leurs impôts. Certains entraîneurs exercent sans contrat, Parfois, les clubs et l'entraîneur se mettent d'accord et concluent sans signer de contrat, sur la seule base d'une parole donnée dans un hôtel ou un café. Pourtant, la LFP exige un contrat de travail légalisé et des diplômes pour délivrer la licence. Seulement, certains présidents de nos clubs, profitant du flou dans les règlements et des lois qu'eux-mêmes ignorent, recrutent au plus bas prix les entraîneurs, allant jusqu'à ne pas assurer leurs joueurs. Une sorte de travail au noir dans un championnat supposé être à sa troisième année professionnelle. Il en est de même pour les principaux dirigeants du MJS, de la FAF et de la LFP, qui s'illustrent par leur ignorance et leur indigence. La situation atteint son paroxysme avec le niveau pitoyable des clubs, leur gestion anarchique et catastrophique. Le gâchis est grand et le sport algérien est en danger de mort. Les institutions concernées, à savoir le ministère de la Jeunesse et des Sports, le Comité olympique et les fédérations portent la responsabilité directe de cette descente aux enfers du sport algérien. L'échec est présent dans toutes les disciplines. Ceux qui pourrissent le sport méritent d'être écartés sans énagement. Une véritable purge s'impose dans toutes les institutions sportives qui doivent accueillir en leur sein des membres compétents, cultivés, dévoués à la nation sportive et à sa cause, à savoir redonner au sport sa véritable valeur.

F.C.
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