Enthousiasme des jeunes pour le théâtre 7E EDITION DU FESTIVAL NATIONAL DU THEÂTRE COMIQUE

Les ateliers d'initiation aux techniques théâtrales, organisés en marge de la compétition officielle pour la «Grappe d'Or» dans le cadre de la 7e édition du festival national du théâtre comique, suscitent un réel engouement chez les jeunes, nombreux à venir suivre les cours dispensés à la maison de la Culture Hassan-el-Hassani, à Médéa. En dépit d'une programmation que beaucoup jugent inadéquate, vu qu'elle pénalise une bonne partie du public visé par cette initiation, notamment les jeunes scolarisés, les ateliers mis en place par le commissariat du festival national du théâtre comique attirent toujours lattention des amateurs du 4ème art. Pratiquement, tous les ateliers, opérationnels depuis le deuxième jour du festival, affichent complet. Certains encadreurs ont parfois beaucoup de mal à ' 'gérer ' ' le nombre assez important de stagiaires qui viennent assister à ces cours. Le cas, en l'occurrence, de l'atelier d'interprétation où le nombre d'apprentis enregistrés dépasse, de loin, la capacité d'accueil des salles réservées aux cours. Hormis ce petit désagrément, l'apprentissage prodigué sur place par des spécialistes, tels que la chorégraphe Tounes Ait Ouali, le comédien Ahmed Belalem, ou encore l'écrivain Mohamed Bourahla, a de quoi faire oublier le désagrément en question. Quatre ateliers d'initiation ont été mis sur pied par le commissariat du festival, en vue de parfaire les connaissances des jeunes dans différentes disciplines, et leur inculquer «le savoir-faire» indispensable pour gérer toute carrière professionnelle. Les apprentis ont le choix entre quatre disciplines, l'interprétariat, encadré par le comédien Ahmed Belalem, l'écriture dramatique, confiée à l'écrivain Mohamed Bourahla, auteur du "laurier rose" et "le pire des mots" . L'encadrement des ateliers scénographie et chorégraphie est assuré respectivement par le professeur Mourad Bouchehir et la comédienne Tounes Ait Ouali.