Algérie

Enseignement supérieur: Vers une licence de quatre ans dans le système LMD


Selon le directeur de la Formation et de l'Enseignement supérieur au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), le professeur Djamel Boukezzata,une «proposition de réforme globale du système LMD» est à l'étude.
Cette réforme prévoit de «porter de trois à quatre les années de formation en licence, comme c'était le cas dans le système classique», a indiqué, hier, le même responsable lors d'une émission de la radio nationale Chaîne 1.
M. Boukezzata a indiqué à ce propos que «le système LMD est en constante amélioration», et que les responsables au MESRS essayent de «faire émerger les atouts qui se sont dégagés» de l'application de ce système, «notamment dans le domaine de son ouverture sur l'économie et le champ social », ajoute l'intervenant.
«Nous travaillons continuellement, affirme encore M. Boukezzata, pour que l'Université algérienne soit une université citoyenne qui réponde aux préoccupations de son environnement, ce qui nécessite une amélioration de la visibilité de ce qui s'y fait que ce soit au niveau national ou international», ajoute-t-il. Le directeur de la Formation et de l'Enseignement supérieur au MESRS a également rappelé, lors de la même émission, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a retenu le développement de l'Université algérienne parmi ses cinquante-quatre promesses (lors de la campagne électorale de novembre 2019, ndlr). Il s'agit, précise-t-il, de «neuf engagements que le secteur de l'Enseignement supérieur cherche à incarner au sein du gouvernement» dans le cadre de la «concrétisation du programme d'action issu des promesses du président de la République».
Selon l'intervenant, le secteur de l'Enseignement supérieur «cherche à ajouter une troisième dimension à l'Université». Il s'agit de «la dimension économique», pour permettre à l'Université «un lieu de contribution à la création de richesses et à la création d'emplois», et atteindre ainsi le «triangle d'or» qui est: «une bonne éducation et une formation adéquate et une recherche scientifique utile et appliquée», explique M. Boukezzata. Concernant l'aspect de «l'Université Citoyenne» et de son «intérêt pour les affaires publiques nationales», le Directeur de la Formation et de l'Enseignement supérieur au MESRS a déclaré que le secteur s'est doté de deux pôles universitaires : l'un «consacré à la problématique du dessalement de l'eau de mer», appuyé «par un autre pôle spécialisé dans l'utilisation des eaux usées pour l'irrigation et à des fins industrielles».
Djamel Boukezzata a également expliqué que la «mission première» de l'Université algérienne est de «dispenser une formation et un enseignement de qualité conformément aux normes internationales». Ce focus vers la qualité intervient en particulier «après s'être fixé pour objectif de faire de l'année universitaire 2023 l'année de l'intelligence artificielle», a-t-il ajouté.
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