Algérie

Enseignement supérieur: Une Ecole de cybersécurité ouverte à la prochaine rentrée



« Sur instruction du président de la République, une Ecole nationale supérieure dédiée à la cybersécurité ouvrira ses portes dès la prochaine rentrée universitaire », a déclaré, hier mardi, le directeur des Finances au ministère

de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS).

Comment connecter l'Université à son environnement socioéconomique et son ouverture vers le monde extérieur, telle est la nouvelle feuille de route adoptée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le directeur des Finances au MESRS, Abdelhakim Djebrani, a indiqué que «tous les moyens sont mis en œuvre pour instaurer la nouvelle ère de l'Université algérienne de quatrième génération, notamment avec la mise en place du schéma directeur du numérique (SDN) et de plus de soixante plateformes numériques grâce à l'augmentation du budget alloué au MESRS qui a dépassé, pour la première fois, le seuil des 500 milliards de dinars ». L'invité de la Radio a également indiqué que la nouvelle feuille de route axée sur une numérisation totale du secteur selon le concept de zéro papier, «va commencer dès la prochaine rentrée universitaire avec d'abord les plus grandes universités comme Alger, Oran et Constantine, avant de s'élargir à tout le pays, notamment en ce qui concerne la préinscription et l'orientation des nouveaux bacheliers». L'Université de quatrième génération «doit d'abord anticiper sur les métiers émergeants, et ce travail a déjà commencé avec l'inauguration du Technopole de Sidi Abdallah, avec deux spécialités pointues que sont l'Intelligence artificielle et les Mathématiques, les Nanosciences et les Systèmes autonomes avec l'ouverture d'une prochaine école supérieure dédiée à la cyber-sécurité», a encore souligné le représentant du département de Kamel Bidari. De nouvelles spécialités seront, également, initiées pour «mettre l'Université de quatrième génération au diapason de son environnement socioéconomique avec des filières adaptées aux mutations que connaît l'Economie algérienne», a expliqué l'hôte de la Radio, ajoutant que le MESRS «ne s'appuie plus sur les deux fondamentaux que sont : l'Enseignement et la Recherche, mais sur d'autres segments comme la modernisation et la numérisation et surtout développer l'esprit de l'entrepreneuriat chez l'étudiant algérien et sortir de la mentalité du salariat». Concernant le chapitre de la Formation des formateurs, Abdelhakim Djebrani, a indiqué que «des conventions ont été passées avec des universités et centres de recherche de renommée mondiale pour des stages de perfectionnement de nos professeurs». Et pour répondre aux nouveaux besoins en matière d'emploi de l'Economie nationale, «une évaluation se fait, chaque année, pour étudier les nouvelles filières à ouvrir et supprimer d'autres qui ne répondent plus aux demandes du marché de l'emploi», a encore indiqué l'invité de la Radio, ajoutant que cela est «le principe même de l'université dynamique du futur».

«L'autre nouveauté est celle du développement de nouveaux parcours de formation en partenariat avec des opérateurs économiques qui eux savent de quel profil de métiers ils ont besoin», a encore expliqué le directeur des Finances au MESRS, ajoutant que de nouveaux profils de formation, comme la sécurité sanitaire, la sécurité alimentaire ou encore la sécurité énergétique, seront ouverts prochainement pour répondre à la demande des opérateurs économiques nationaux.


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