Algérie

Enseignement supérieur: œuvrer pour le développement de la carte universitaire à moyen et long terme



Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a affirmé, jeudi à Alger, que le secteur 'uvrait à assoir une vision pour le développement de la carte universitaire à moyen et long terme à travers la réalisation des pôles universitaires "d'excellence", l'amélioration de la rentabilité et l'optimisation des ressources.Répondant à une question du député, Ahmed Bouabkeur sur la possibilité d'ouvrir une université à la wilaya de Touggourt, lors d'une séance plénière dédiée aux questions orales, le ministre a précisé que la réalisation d'une université ou un centre universitaire nécessite une étude sur la disponibilité des normes scientifiques définies par le cahier des charges relatif à l'ouverture d'un établissement universitaire.
L'encadrement pédagogique adéquat, les capacités matérielles, pédagogiques et structurelles, l'adaptation de l'université avec son environnement économique et professionnel pour pouvoir assurer des postes d'emploi à ses diplômés outre la disponibilité des places pédagogiques, sont autant de conditions qui nécessitent "des affectations colossales et des moyens matériels considérables", a expliqué M. Benziane.
Et d'affirmer à ce propos que "le secteur ne ménagera aucun effort pour l'élargissement du réseau d'établissements dans les quatre coins du pays, vu le rôle important que jouent les établissements universitaires dans la diffusion de la connaissance et le rapprochement de l'enseignement supérieur des demandeurs de la formation universitaire dans le cadre du développement durable du pays".
La politique adoptée, ajoute le responsable du secteur, a permis de doter plusieurs wilayas y compris celles du grand sud de structures universitaires dans l'objectif d'assurer une formation qualifiante.
Concernant le recrutement des titulaires de doctorat, soulevé par la députée, Khadidja Belkadi, M. Benziane a souligné que son secteur s'attelait à résoudre ce problème en associant les différents secteurs concernés. Cette démarche a été couronnée par la mise en place d'une base juridique pour le recrutement des docteurs dans les administrations relevant de la fonction publique, en sus d'autres mécanismes permettant l'insertion de cette catégorie dans les entreprises économiques.
Les titulaires de doctorat sont en mesure de participer aux concours de recrutement au niveau des établissements universitaires et de recherche lancés annuellement par le secteur en vue de les doter par des ressources humaines hautement qualifiées dans les différentes disciplines, a-t-il ajouté.
Le secteur a contribué à l'effort consenti pour le recrutement de cette frange, à travers le recrutement au titre de l'année universitaire 2021, de quelque 2.620 maîtres-assistants de classe "B" et maîtres-assistants hospitaliers, a précisé le ministre qui a fait état de prévisions au titre de l'exercice 2022 pour le recrutement de près de 2186 maîtres-assistants de classe "B" et des maîtres-assistants hospitaliers.
Il a expliqué par ailleurs que le recrutement des titulaires de magister et de doctorat ne se limite pas seulement aux métiers de l'enseignement et de la recherche scientifique et aux établissements universitaires et de recherche relevant du secteur, mais concerne les métiers de recherche-développement au niveau des entreprises économiques et des métiers qui requièrent des capacités de connaissance et intellectuelles élevées et des compétences innovatrices spécialisées, au niveau des autres différents secteurs d'activité.
Répondant à une question du député Abdekrim Benkhellaf sur l'équivalence des diplômes universitaires étrangers, M. Benziane a affirmé que le secteur a fixé une liste de référence pour les diplômes de l'Enseignement supérieur étrangers classés et reconnus pour leur équivalence avec les diplômes de l'enseignement supérieur algériens.
Dans le même contexte, le ministre a dévoilé que la Direction des diplômes et des équivalences a traité, en 2021, quelque 3.600 diplômes étrangers de différentes spécialités et pays.
En revanche, le ministre a souligné que les demandes d'équivalence des diplômes étrangers ne figurant pas sur la liste de référence nationale "sont soumises à un examen minutieux par des experts spécialistes qui représentent les différents domaines de la formation supérieure. Une durée plus longue est requise pour y trancher".
Dans le même contexte, le ministre a rappelé les dispositions du décret exécutif n 18-95 du 19 mars 2018, fixant les conditions et les modalités de reconnaissance des diplômes de l'enseignement supérieur étrangers et les principes adoptés pour l'équivalence des diplômes étrangers.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)