Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) tiendra demain et
après-demain une session de son Conseil national. Selon le coordinateur
national du CNES M Rahmani Abdelmalik, ce conclave sera mis à profit par les
membres du Conseil national pour débattre du bilan de l'activité syndicale de
l'année universitaire écoulée et du plan d'action pour la prochaine rentrée qui
seront présentés par les membres du bureau national.
La réunion sera aussi une
occasion pour faire un état des lieux des préparatifs du prochain congrès. M
Rahmani indique en outre que le Conseil national ouvrira aussi le débat autour
de la plateforme de revendications des enseignants. «Nous allons faire le bilan
de ce qui a été réalisé, ce qui bloque et écouter toutes les propositions pour,
peut-être, reformuler notre plateforme», indique le coordinateur du CNES.
Cette session, qui s'étalera sur
deux jours, consacrera aussi une place importante aux débats autour des
dernières décisions du ministère de l'Enseignement supérieur, notamment la
question des restrictions pour les enseignants universitaires. A propos des
restrictions, M Rahmani indique que, jusqu'à présent, aucune action n'a été
envisagée. «Seul le Conseil national peut décider d'une éventuelle action en
guise de réponse aux dernières décisions du ministre de tutelle», ajoute le
responsable syndical.
Samedi, le Conseil national des
enseignants du supérieur (CNES) a regretté la mesure du ministère de
l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique concernant la
restriction de la participation de chercheurs algériens aux congrès à
l'étranger, la qualifiant de «pénalisante». Cette mesure restrictive de
participation aux congrès à l'étranger «ne peut être considérée que pénalisante
et porte atteinte à toute la communauté universitaire», a estimé le CNES dans
un communiqué. En raison du fait qu'elle «n'arrange guère la promotion de la
recherche scientifique en Algérie», le CNES s'est dit ne pas vouloir
«absolument être associé à cette dérive scientifique qui va à l'encontre de la
promulgation du statut particulier de l'enseignant-chercheur et de la loi sur
la recherche».
Soulevant la question du régime
indemnitaire considéré comme le dossier le «plus sensible», le CNES a estimé
que «ce dossier inquiète sérieusement les enseignants chercheurs quant au
retard de sa finalisation et sa promulgation».
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Posté Le : 28/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Djamel Belaïfa
Source : www.lequotidien-oran.com