Algérie

Enseignement supérieur: Des agences d'accréditation appelées à la rescousse


Absente du classement mondial des meilleures universités, l'Algérie veut donner du crédit à la qualité de l'enseignement.Pas seulement aux yeux de ce classement, mais également pour garantir la compétitivité économique, qui passe par la qualité des programmes de formation et des diplômes délivrés au bout du cursus universitaire, l'exigence est de prendre au sérieux les moyens pour garantir cette qualité et se hisser aux standards internationaux. Une tendance qui a été confirmée par le directeur des enseignements des premier et deuxième cycles au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Seif Eddine Amara, qui a précisé qu'en application des orientations du président de la République, une attention toute particulière est désormais accordée à la qualité de l'Enseignement supérieur et à l'employabilité de ses diplômés, avec le souci de hisser le niveau des programmes aux standards internationaux.
A quelques jours de la rentrée universitaire 2022-2023, prévue le 17 septembre en cours, M. Amara a souligné lors de son intervention, hier matin, à l'émission ‘L'invité de la rédaction' de la chaîne 3 de la Radio algérienne, que «l'évaluation et l'accréditation des programmes des enseignements se fera par des agences d'accréditation totalement indépendantes du ministère». « Comme cela existe dans d'autres pays », devait-il indiquer. Insistant sur les orientations du président, qui sont « claires dans ce sens », dira-t-il, tout en rassurant que « beaucoup de choses sont en cours d'exécution ». Donnant dans ce sillage l'exemple des deux nouvelles écoles ouvertes l'année dernière, à savoir l'Ecole des mathématiques et celle de l'Intelligence artificielle, mais également celles en train de voir le jour que sont les Ecoles de l'agriculture saharienne.
L'une à Adrar et l'autre à El-Oued. Une décision entrant en droite ligne dans la priorité du gouvernement pour plus de sécurité alimentaire qui devient un enjeu stratégique. M. Amara annonce aussi le démarrage d'une autre école, et ce, « dans le souci d'être plus proche de la société (...) Il s'agit d'une ENS (Ecole nationale supérieure) dédiée à la formation des formateurs et qui va prendre en charge la catégorie des élèves du secondaire sourds et muets, parce qu'il y a un vide concernant cette catégorie sociale », a-t-il précisé. Notons que le projet de l'Ecole nationale supérieure des sourds-muets (ENSSM) tient particulièrement à c?ur au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a insisté à plusieurs reprises auprès du gouvernement, notamment des Conseils des ministres, depuis la fin de l'année 2021, sur la nécessité de le concrétiser et de lui donner une dimension africaine et arabe.
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