Algérie

Enseignement supérieur: De nouvelles mesures pour les étudiants en sciences médicales



Le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique continue à réaffirmer son engagement à répondre aux préoccupations et revendications des étudiants en sciences médicales.

Outre les mesures déjà approuvées en leur faveur, le département de Kamel Baddari a annoncé des mesures opérationnelles complémentaires pour la prise en charge des doléances des étudiants des facultés de médecine, de médecine dentaire et de pharmacie.

Le ministère de l'Enseignement supérieur a annoncé, à travers sa page officielle sur Facebook, l'approbation effective de «l'augmentation de la bourse pour les étudiants en sciences médicales à partir de l'année 2025, qui sera accordée selon 03 niveaux, soit le niveau des années 1, 2 et 3, le niveau des années 4 et 5 et le niveau des années 6 et 7». Approbation en outre des décisions relatives aux stages dans le cadre professionnel pour les internes, tel qu'il a été soumis au Secrétariat général du gouvernement, qui l'élabore. Il a été décidé ainsi une période de stage prolongée de 11 mois par an, avec une indemnité journalière de 500 DA, une indemnité de 1 000 DA par jour en cas «de la garde» et une indemnité de 2 200 DA par jour si le lieu du stage est à plus de 50 km de la résidence de l'étudiant.

A cela s'ajoute l'augmentation «significative» du nombre de postes affectés à l'emploi de médecins, pharmaciens et dentistes au niveau des structures publiques de santé, à partir de 2025, pour permettre d'absorber la demande.

En soulignant dans ce sens que le nombre de nouveaux étudiants qui s'inscriront en sciences médicales pour la prochaine année universitaire sera soumis aux capacités de chaque faculté, y compris les annexes, en termes de capacité d'accueil.

Pour rappel, des syndicats du secteur de la santé notamment ont plaidé pour le lancement d'une «réflexion stratégique» et d'un «pilotage stratégique impliquant le ministère de la Santé» autour de plusieurs questions relatives à la formation des étudiants en sciences médicales.

Le Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP) avait évoqué dans une déclaration faite au «Quotidien d'Oran» l'impératif d'évaluer les besoins en formation qui devront répondre aux besoins essentiels du secteur de la santé et aux besoins estimés. Et faire également des évaluations sur ce qu'on appelle «la production des médecins et les capacités d'emploi». Et des réflexions notamment sur la faculté et les annexes.




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