Algérie

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR



LA RENTREE REQUINQUE LA CAPITALE Les étudiants sont de retour Les étudiants commencent à envahir les rues, les marchés dans l?attente de l?ouverture du resto universitaire et à occuper petit à petit les chambres des cités universitaires. Au niveau de la gare routière du Caroubier, des flux importants d?étudiants arrivent chaque jour. Les anciens d?abord qui devront effectuer pour certains leur inscription pédagogique et pour d?autres passer leurs examens de rattrapage et les nouveaux qui en sont en ce moment avec leur inscription pédagogique. Ben Aknoun, Beni Messous, Kouba et El Harrach ne devront que se « régaler » de cette affluence estudiantine, car l?étudiant est quelque part source de revenu pour la collectivité. Pour preuve dans plusieurs boulangeries, il faudra faire la queue pour sortir avec quelques baguettes de pain, alors que les restaurants populaires sont archi-pleins à l?heure du dîner. Que dire alors de la reprise des bus universitaires dans les prochains jours ? A voir le nombre de bacheliers cette année et donc de nouveaux étudiants orientés vers les universités d?Alger, on est en mesure de s?interroger sur la façon avec laquelle ils seront gérés. Si l?on considère, par exemple, que pour l?université d?Alger, 22 000 étudiants sont admis et qu?un grand nombre d?entre eux bénéficiera d?une chambre universitaire et qu?il n?y a pas de projets de nouvelles cités universitaires, du moins pour le moment, on se demande quelle sera la couleur de la rentrée. Car jusque-là dans notre pays l?offre d?hébergement pour les étudiants n?est pas aussi diverse que dans les pays développés. Par exemple, un office comme l?Onou gère seulement les cités universitaires mais n?offre aucune autre solution de logement pour les étudiants chez des opérateurs immobiliers, notamment. Dans les pays développés comme la France, destination des étudiants algériens, il existe ce qu?on appelle des appart?hotels et des résidences pour étudiants que possèdent soit des privés, soit des collectivités locales et qui travaillent conjointement avec le Crous, équivalent de notre Onou. L?étudiant se rapproche, dans ce pays, du Crous d?abord pour bénéficier soit d?une chambre universitaire dans les cités publiques, soit d?un studio et dans ce cas le Crous contacte directement l?appart?hotel ou la résidence pour étudiant, et l?affaire est réglée. Cela reste à venir chez nous. La restauration universitaire devra aussi poser problème. Plus le nombre des étudiants hébergés dans des cités universitaires est important, plus les problèmes sont immenses. L?année dernière, les cités universitaires ont appliqué le système des tickets mensuels achetés à base de la carte de résident, question de dissuader le doublement des rations alimentaires. En général, ce dispositif a montré son efficacité. Néanmoins, le plat universitaire et l?hygiène dans les restos sont à remettre en cause. Cette année avec le nombre grandissant des demandeurs sur le logement universitaire, les choses seront davantage compliquées. On se demande bien comment l?Onou procédera cette année. Par ailleurs, restera un dernier problème, celui du transport, puisque certaines lignes sont moins desservies que d?autres. On peut citer Bouzaréah-Alger-Centre qui est très sollicitée ou encore Ben Aknoun-Tafourah.


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