Algérie

Enseignement préscolaire



Enseignement préscolaire
Devant la demande croissante de crèches, des conventions entre les APC de la capitale et l'EPIC Presco sont en cours de signature afin d'arriver à avoir un jardin d'enfants par commune.Devenant un créneau très lucratif, Alger assiste ces derniers temps à une augmentation fulgurante du nombre de crèches. En plus des 168 garderies d'enfants agréées, 121 demandes d'agrément sont déposées au niveau de la DAS. D'après la première responsable de cette structure, Mme Maiouche Saliha, elles sont en cours d'étude. En plus des tarifs exorbitants imposés par certaines crèches et les prestations qui méritent d'être revues et mieux contrôlées, la mauvaise répartition de ces structures laisse penser que ce nombre croissant est loin d'être suffisant pour satisfaire la demande des parents qui sont en quête d'un endroit où placer leurs petits.Afin de démonopoliser cette activité juteuse qui ne cesse d'attirer les privés, sur recommandation du wali d'Alger, tous les jardins d'enfants étatiques seront gérés par l'EPIC Presco. «Créé en 1995, notre établissement gère 42 crèches où sont inscrits près de 5000 enfants. Des conventions sont en cours de signature avec les différentes APC de la capitale afin que toutes les garderies programmées, en cours de construction, soient gérées par notre EPIC une fois réceptionnées.Nous voulons atteindre un objectif d'un jardin d'enfants par commune dans les plus brefs délais», déclare Mme Sidhom Leïla, membre du conseil d'administration de Presco. D'après notre interlocutrice, parmi ces 42 établissements, 5 sont en cours de travaux. «En attendant la réception de nouvelles structures, des travaux de réhabilitation des anciennes crèches ont été entamés et sont aujourd'hui presque achevés. Je citerais à titre d'exemple 3 jardins d'enfants dans la commune de Kouba. La plupart datent de plus de 30 ans et avaient besoin d'être retapés pour qu'ils puissent répondre aux normes de sécurité», ajoute-t-elle.Et de se désoler sur la situation de certaines crèches étatiques qui ne répondent pas aux normes de sécurité requises pour ces espaces dédiés à la petite enfance. «La plupart de ces structures n'ont pas été conçues pour assurer cette mission, mais les conditions environnantes ont fait qu'elles sont transformées en garderies pour combler un manque et répondre à la demande croissante de la population», explique-t-elle.D'après notre interlocutrice, les 42 jardins d'enfants sous la houlette de Presco sont loin de satisfaire ce besoin et la demande croissante des parents. «Dans la majorité de nos établissements, nous avons enregistré une très grande surcharge. Ils fonctionnent au-delà de leurs capacités d'accueil, d'où l'initiation du projet un jardin d'enfants par commune. Entre-temps, la réouverture des 5 crèches en travaux atténuera un tant soit peu cette surcharge en attendant de réceptionner plusieurs crèches communales en fin de chantier», conclut notre interlocutrice.Entre-temps, trouver une crèche qui offre un enseignement de qualité et à des prix abordables est devenu un véritable parcours du combattant.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)