Algérie

Enseignement moyen: Les directeurs crient à l'injustice



Le statut particulier du personnel du secteur de l'Education nationale continue de nourrir le mécontentement des travailleurs du secteur. Après les adjoints de l'Education, qui avaient carrément rejeté ce statut particulier, c'est aujourd'hui le tour des chefs d'établissements du moyen de monter au créneau. La coordination nationale des directeurs des établissements du moyen, sous la bannière du syndicat national des travailleurs de l'Education (SNTE), est sortie de sa réserve pour «réclamer une révision de la classification des chefs des établissements du moyen». La revendication de cette frange ne date pas d'hier. La nouveauté est que les chefs d'établissements du moyen semblent aujourd'hui déterminés plus que jamais à arracher leurs «légitimes» revendications. Le principal point qui irrite les chefs d'établissements est leur déclassification à la 13ème catégorie au lieu de la 16ème auparavant. Conséquence: les chefs d'établissements se sont trouvés classifiés dans la même catégorie que leurs subordonnés directs à l'exemple de l'enseignant principal, un grade créé par le nouveau statut particulier, et le conseiller de l'Education. Dans leur lettre adressée au Premier ministre, les concernés affirment que le nouveau statut particulier cause un grave préjudice aux chefs d'établissements du moyen en les mettant sur le même pied d'égalité que leurs subordonnés. Selon la coordination nationale des chefs d'établissements du moyen, le nouveau statut particulier est une «injustice» à corriger. «En classifiant des chefs d'établissements dans la même catégorie que leurs subordonnés, ce nouveau statut particulier est une violation du principe de la hiérarchisation qui est la base même de la fonction publique en Algérie», soutient cette coordination nationale. Et d'ajouter «au moment où les chefs d'établissements du moyen ont été déclassés, d'autres professions ont bénéficié d'un traitement meilleur à l'exemple des chefs d'établissements du secondaire». La coordination nationale estime que les concepteurs du nouveau statut particulier ont «injustement» marginalisé cette frange sans aucun respect des plus élémentaires critères de classification. Elle revendique ainsi une reclassification immédiate des chefs d'établissements du moyen pour lever une injustice qui risque à court terme de miner tous les efforts de réforme du système éducatif.




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