Algérie

Enseignants du Primaire: Le boycott des examens confirmé



Le bras de fer opposant les enseignants du cycle primaire au ministère de l'Education nationale se corse davantage. Les enseignants protestataires engagés dans des mouvements de grève depuis le 06 octobre dernier ne semblent pas près de baisser les bras.Le collectif des enseignants du Primaire a annoncé le boycott des examens du premier trimestre prévus ce dimanche.
Le collectif des enseignants du Primaire a annoncé également la poursuite de leur mouvement de grève cyclique de trois jours par semaine (lundi, mardi, mercredi) et ce jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Le porte-parole du collectif croit à la réussite de cette nouvelle action (boycott des examens) en précisant que « les enseignants ont beaucoup attendu, ils ont également fait beaucoup de concessions sans jamais rien obtenir en contrepartie, pourtant ils ont depuis des années revendiqué des droits légitimes».
Notre interlocuteur affirme que les délégués du collectif ont été reçus par les cadres du ministère de l'Education nationale durant deux rencontres qui se sont soldées par des échecs, en précisant que « ces derniers ont joué le rôle des psychologues, ils n'ont pas discuté ou négocié avec nous, mais ils ont juste essayé de nous écouter, comme s'ils avaient eu affaire à des malades qu'il fallait calmer !»
Les membres du collectif ont également désapprouvé les arguments de la tutelle qui, à chaque discussion, évoque la situation financière défavorable et la « grande pression » sur le Trésor public. Pour le porte-parole du collectif, « il y a deux Algérie, une en crise financière et une autre en aisance financière ». « Il y a de l'argent pour les juges qui ont eu le droit tout récemment à des augmentations de salaire, il y aussi des ressources financières pour la création de 10 nouvelles wilayas et 44 wilayas déléguées, ce qui va entraîner automatiquement des dépenses, notamment pour l'installation de nouveaux walis et des walis délégués sans parler des moyens matériels, mais quand il s'agit des enseignants, l'Algérie est en crise financière », déplore-t-il.
Le collectif a affirmé que le ministère de l'Education «est le seul responsable de tout ce qui pourrait arriver, que ce soit pour le boycott des examens ou pour la poursuite de la grève ».


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