Enrichissement des statuts généraux des corps communs

En attendant le mois de mars prochain pour la résolution d'autres problèmes avec le ministère, le président du Snapap, Amar Lakhal, affiche sa satisfaction.Le président de l'Union nationale des travailleurs du secteur de la santé, affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), Amar Lakhal, a affirmé, vendredi à Alger, que l'enrichissement des statuts généraux des personnels appartenant aux corps communs de la santé publique interviendra avant la fin 2016. M. Lakhal a annoncé, lors d'une conférence de presse animée au siège du syndicat, l'amendement et l'ajout de certains articles non inclus dans les statuts généraux des travailleurs appartenant aux corps communs de plusieurs secteurs avant la fin de l'année, citant à cet effet certains grades à l'instar d'ingénieur d'Etat et de comptable principal. Concernant la rencontre tenue jeudi entre le syndicat et des cadres du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, sur la régularisation de la situation des corps communs et le traitement des préoccupations du secteur, le syndicaliste s'est dit satisfait «des résultats positifs obtenus et l'entière disposition du ministère à satisfaire certaines revendications dans un avenir proche», soulignant la tenue d'une autre rencontre en mars prochain, avec le ministère pour résoudre d'autres problèmes. Il a cité, à ce titre, la titularisation d'infirmiers ayant rejoint des établissements hospitaliers en 2012-2013 et qui étaient sous contrat, outre la régularisation de la situation de fonctionnaires occupant de hauts postes appartenant au corps paramédical dont les primes étaient en suspens, ainsi que le permanisation des contractuels. Parmi les autres revendications du syndicat ayant fait l'objet d'un accord avec le ministère de tutelle, M. Lakhal a cité la régularisation de la situation du corps paramédical (52 000 infirmiers), en bénéficiant de la promotion systématique, se félicitant du nouveaux projet de loi sur la santé, qui a séparé entre les conseils de déontologie et d'éthique professionnelle de chaque corps, ce qui permettra à chaque corps d'exprimer ses revendications et d'éviter tout amalgame. Entre autres questions auxquelles le syndicat tente de trouver des solutions, M. Lekhal a mis l'accent sur la nécessité de garantir la sécurité dans les établissements et de protéger les employés du secteur des violences faites quotidiennement dans plusieurs établissements. Par ailleurs, il a souligné que des programmes de formation continue obligatoire pour tous les corps «s'imposent pour qu'ils s'adaptent aux développements survenus dans le domaine et améliorent leurs performances». Le responsable a déploré les entraves auxquelles font face les syndicalistes dans certaines wilayas, citant à titre d'exemple les wilayas de Guelma, Saïda et Sétif. Il a appelé, dans ce sens, les dirigeants à respecter les lois en vigueur. Dans ce cadre, il a appelé à garantir une répartition équitable des médecins spécialistes dans différentes régions du pays notamment dans les régions du sud et des hauts plateaux et à assurer les médicaments dans les services des urgences médicales et d'obstétrique.