L’ouverture d’un magister en langue et littérature amazighes (1990) a été suivie quelques années plus tard, par la mise en place d’une licence de langue et littérature amazighes (1997). L’Université de Tizi-Ouzou et de Béjaïa sont les deux seules universités à offrir aux étudiants la possibilité de suivre un parcours complet de formation dans cette langue [aujourd’hui, Bouira aussi]. Un nombre conséquent d’étudiants (900 en 2006)
s’inscrit, chaque année dans cette filière.
Je me propose, dans cette communication, de contribuer à l'état des lieux envisagé par les organisateurs du colloque en essayant de répondre aux questions suivantes :
– Quel est le profil des étudiants qui s'inscrivent en licence et magister de tamazight ?
– Quelles sont les motivations et attentes de ces étudiants ?
– Quelles représentations ces étudiants nourrissent-ils à l’égard de tamazight qui est,
désormais, leur langue de travail ?
– Quels enseignements pour l’aménagement de cette langue les réponses à ces questions
peuvent-elles nous apporter ?
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Posté Le : 01/10/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Morsly Dalila
Source : Timsal n Tamazight Volume 4, Numéro 1, Pages 91-105