Algérie

Enquête sur le Crash de l'avion SwiftAir affrété par Air Algérie



Enquête sur le Crash de l'avion SwiftAir affrété par Air Algérie
Les experts chargés de l'enquête sur le Crash de l'avion «Swiftair» affrété par la compagnie Air Algérie au Mali n'ont pas réussi toujours à déterminer les causes exactes de ce drame. A ce même sujet, les enquêteurs du Bureau français d'enquêtes et d'analyses (BEA) ont expliqué qu'ils ne sont pas parvenus à «une piste privilégiée».«Pour l'instant, il n'y a pas de piste privilégiée», a déclaré Bernard Boudeille, un responsable du BEA, en présentant à Bamako un premier rapport d'enquête sur l'accident, qui avait fait 116 morts, dont 6 Algériens et 54 Français. «Rien ne peut confirmer ou infirmer la piste terroriste» dans les éléments recueillis par les enquêteurs jusqu'à présent, a souligné M. Boudeille. L'appareil, qui devait relier Ouagadougou à Alger, s'est écrasé dans le nord du Mali environ 32 minutes après son décollage avec 116 passagers et membres d'équipage à son bord, qui ont tous péri. L'enregistreur des conversations dans le cockpit ne fonctionnait pas normalement et «ne permet pas de comprendre les messages» échangés au sein de l'équipage, a précisé le même responsable. L'enregistreur des données de vol montre, quant à lui, que l'appareil a été victime d'une «chute brutale» après un «ralentissement de ses moteurs» à son altitude de croisière, a-t-il dit. Les systèmes de pilotage automatique de l'avion avaient été «déconnectés sans qu'il soit possible de dire si cette déconnexion a résulté d'un automatisme de l'avion ou d'une manœuvre volontaire ou involontaire de l'équipage», a expliqué l'expert. «L'équipage était-il fatigué ' Non», a, en outre, relevé le responsable du BEA, ajoutant que cet équipage «avait une expérience africaine». Le BEA, qui a été chargé par les autorités maliennes de mener l'enquête technique, avait indiqué le 7 août dernier que l'avion, un McDonnell Douglas MD-83 affrété par Air Algérie, avait été pulvérisé à son impact au sol après avoir perdu de la vitesse et viré à gauche pour une raison indéterminée alors qu'il traversait une zone orageuse. Le BEA mène une enquête technique destinée à améliorer la sécurité aérienne. Les responsabilités pénales sont du ressort de la justice : trois enquêtes ont été ouvertes, au Mali, en France et au Burkina Faso.




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