Algérie

Enormité



Enormité
Le football se joue-t-il à onze ou bien à douze ' Le douzième homme étant bien évidemment le public, il est certain que tous les mordus de la balle ronde pensent que la réponse coule de source. Mais comme il ne s'agit pas du public, cette question prend une toute autre tournure. Une tournure loufoque et saugrenue comme c'est souvent le cas quand les bizarreries investissent la discipline la plus cotée, au pays des étrangetés.A Saïda, l'arbitre de la rencontre MC Saïda-ESM Koléa, match de la dernière journée du championnat, a, consciemment ou inconsciemment, laissé l'équipe locale évoluer à douze. Il ne s'en est rendu compte que tardivement, une fois que le compte de l'équipe visiteuse est réglée. Une énormité qui laisse pantois, sans voix, quand ailleurs tout est réglé comme une montre et où il n'y a aucune place à ces balourdises. Un arbitre de touche qui jette son maillot et s'en va se doucher à l'eau froide avant qu'il ne reprenne ses esprits et tirer à boulets sur tout ce qui bouge, un autre qui fait évoluer une équipe à douze et bien d'autres hommes en noir, aux idées tout aussi noires, qui tournent le football au ridicule, la goutte a certainement fait déborder le vase. L'arbitre est un être humain certes et n'est, de ce fait, pas infaillible mais ces grossièretés jettent l'opprobre sur ce corps contaminé par on ne sait quel virus. Maintenant, on est plus que certain que ce corps est malade et doit au plus vite être pris en charge avant que sa maladie se propage et fasse des dégâts. La commission nationale d'arbitrage, elle aussi contaminée par le «virus» Bitam, ne fait que constater les dégâts sans bouger le petit doigt ni prendre des mesures à même d'atténuer les effets de cette maladie, qui se propage dangereusement dans ce corps. Elle reste impassible tandis que nos arbitres sont de plus en plus montrés du doigt et accusés de tous les maux de la planète.




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