Algérie

Ennahda qualifie la loi de finances 2016 de «Code pénal bis»



Ennahda qualifie la loi de finances 2016 de «Code pénal bis»
Intervenant, hier, à Constantine, dans une conférence des élus de son parti, qu'il a rencontrés au Centre culturel ‘Benbadis' dans le cadre de la campagne pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, M. Douibi, secrétaire général du parti Ennahda, a considéré qu'à l'heure actuelle «l'Algérie a besoin d'une véritable transition politique qui sera l'?uvre du pouvoir et de l'opposition. Et cette transition ne se réalisera pas à travers des man?uvres politiciennes, mais par le dialogue et la négociation». Il est temps, ajoutera le secrétaire général d'Ennahda, que le pouvoir, dans ses différentes composantes, laisse de côté les man?uvres pour essayer d'attirer les différentes formations politiques actives sur le terrain». «Ennahda, en tant que formation politique, rejette ces méthodes et nous ne nous engageons qu'envers le peuple et les institutions souveraines et légales», a-t-il souligné, en ajoutant que son parti aura bientôt l'opportunité de clarifier sa position sur ce sujet.Evoquant les problèmes d'actualité, M. Douibi a parlé de la loi de finances 2016, la qualifiant de «Code pénal bis» pour le peuple algérien, en sens que cette loi ne fait qu'augmenter la pression socio-économique sur le citoyen et cela à cause des nouveaux impôts qu'elle édicte. Selon, lui, la LF 2016 «enrichit les riches et appauvrit les pauvres». «Et ses lourdes conséquences vont apparaître, dés le mois de janvier prochain», préviendra-t-il. S'attaquant, ensuite, au nouveau Code de la famille, l'intervenant a considéré que la loi sur la violence contre les femmes devrait, normalement, être abrogée parce qu'elle contribue, dangereusement, à l'éclatement de la famille algérienne. Et que d'autre part, elle constitue un gage du pouvoir en place pour les puissances étrangères. «Et par conséquent, a déclaré le SG d'Ennahda, au pouvoir d'endosser la responsabilité quant aux conséquences engendrées par cette loi».M. Douibi exprimera, également, le point de vue de son parti sur les droits de l'Homme dont la Journée internationale vient d'être célébrée ces derniers jours, estimant qu'en la matière ces droits sont spoliés partout, à travers le monde. «Quels droits de l'Homme lorsqu'on voit des gens dans une partie du monde qui meurent d'obésité et dans l'autre partie, la plus grande, des gens qui meurent de faim !».




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