Algérie

Ennahda fidèle à la plateforme de Mazafran



Ennahda fidèle à la plateforme de Mazafran
Le mouvement Ennahda, membre de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV), réitère sa revendication portant sur la mise en place d'une commission nationale indépendante pour la supervision des élections dans l'intégralité de leur processus. Le bureau national du parti, réuni, hier, sous la présidence de Mohamed Douibi, considère en effet, que "le contenu de la lettre du président Bouteflika à l'occasion du 61e anniversaire de la Révolution ne reflète pas les aspirations du peuple algérien pour le recouvrement de ses droits politiques, et, partant, le parachèvement de son indépendance. Il n'est que promesses que le pouvoir émet de temps à autre, sans la volonté politique nécessaire".La même instance a estimé, dans un communiqué rendu public hier, que "la création d'un nouveau mécanisme de contrôle des élections n'est pas pour autant synonyme de garantie de conditions nécessaires pour l'organisation d'élections régulières et transparentes en Algérie".Le parti de Mohamed Douibi a, en outre, réaffirmé son attachement à la plateforme de la Coordination pour les libertés et la transition démocratique (CLTD) autour de laquelle s'est réunie l'opposition en juin 2014 à Mazafran, qui, selon lui, établit le plus approfondi des constats de la situation en Algérie sur les plans socioéconomique et politique et décline la plus objective des perspectives à même de répondre aux défis que vit l'Algérie actuellement et une soupape de sécurité pour l'avenir. Aussi, le parti s'est déclaré "non concerné par les autres initiatives lancées ces derniers temps, car, a-t-il considéré, elles sont unilatéralistes, paternalistes et dénuées de l'esprit de consensus national".Le mouvement a exprimé sa vive inquiétude de la pression sociale et ses conséquences sur la paix et la sécurité nationale en raison du recours du pouvoir a de nouveaux impôts et taxes, la loi de finances 2016, notamment. Ce qui équivaut, a-t-il estimé, à sacrifier les couches moyennes en Algérie dont le pouvoir d'achat a subi les effets de la dévaluation de la monnaie nationale. À cette occasion, Ennahda appelle les députés à apporter les amendements nécessaires afin d'atténuer les effets de ce projet, de loi de finances 2016 pour ne pas sanctionner le citoyen à cause de l'échec du pouvoir à anticiper la situation de crise et conséquemment manqué de réaliser le développement dans les différents secteurs hors de la rente pétrolière.Le parti a estimé que "malgré l'embellie financière dont a disposé l'Algérie, le pouvoir a échoué à assurer une économie réelle, qui garantit la stabilité du pays à l'égard des fluctuations des marchés mondiaux et l'éloigne de la spéculation et du chantage des détenteurs de capitaux qui interviennent dans la décision politique en Algérie en mettant les capacités du pays et ses richesses aux mains d'un seul groupe aux dépens de la majorité du peuple, qui vit réellement un drame au quotidien".A. R.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)