Ennahda appelle à une marche de protestation Tunisie, gouvernement de technocrates

Le premier ministre, Hamadi Jebali, a annoncé, vendredi 15 février, que l'installation d'un nouveau gouvernement de technocrates a été repoussée à une date ultérieure. M. Jebali s'est tout de même voulu optimiste, estimant qu'il 'y a une évolution et des progrès sur tous les point soulevés. C'est pour cela que nous avons décidé de poursuivre les discussions lundi'. 'Les délais sont importants, mais le plus important est l'intérêt de la Tunisie et de trouver une solution pour le peuple', a expliqué M. Jebali pour justifier cet énième report sur la refonte du gouvernement.
Hamadi Jebali avait assuré cette semaine qu'il démissionnerait si ce nouveau gouvernement ne faisait pas consensus. Son initiative, prise après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, le 6 février, avait été rejetée par son propre parti, Ennahda, qui propose en retour un cabinet alliant technocrates et figures politiques. Les principaux partis d'opposition, les syndicats et le patronat y sont cependant favorables.
Afin de peser sur ce processus, Ennahda a appelé hier à Tunis, à une manifestation pour défendre sa légitimité à diriger le pays.
Le premier ministre, Hamadi Jebali, a annoncé, vendredi 15 février, que l'installation d'un nouveau gouvernement de technocrates a été repoussée à une date ultérieure. M. Jebali s'est tout de même voulu optimiste, estimant qu'il 'y a une évolution et des progrès sur tous les point soulevés. C'est pour cela que nous avons décidé de poursuivre les discussions lundi'. 'Les délais sont importants, mais le plus important est l'intérêt de la Tunisie et de trouver une solution pour le peuple', a expliqué M. Jebali pour justifier cet énième report sur la refonte du gouvernement.
Hamadi Jebali avait assuré cette semaine qu'il démissionnerait si ce nouveau gouvernement ne faisait pas consensus. Son initiative, prise après l'assassinat de l'opposant Chokri Belaïd, le 6 février, avait été rejetée par son propre parti, Ennahda, qui propose en retour un cabinet alliant technocrates et figures politiques. Les principaux partis d'opposition, les syndicats et le patronat y sont cependant favorables.
Afin de peser sur ce processus, Ennahda a appelé hier à Tunis, à une manifestation pour défendre sa légitimité à diriger le pays.